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Zelensky trace une ligne rouge sang : Pas un seul centimètre de terre ne sera cédé aux vautours
Crédit: Adobe Stock

L’impossibilité légale de la capitulation

Au cœur des discussions, une déclaration de Zelensky a résonné comme un coup de tonnerre dans le silence feutré des salons diplomatiques. Il a affirmé avec une force inébranlable que l’Ukraine n’a légalement aucun droit de renoncer à ses territoires. Ce n’est pas une question d’obstination ou d’orgueil mal placé, c’est une question de droit constitutionnel. Le président a rappelé que la reconnaissance des territoires occupés comme russes est une impossibilité juridique absolue. Pour qu’une telle chose soit même envisageable, il faudrait que le peuple ukrainien le veuille, ce qui est aussi probable que de voir la neige tomber en enfer.

Cette posture ferme est un rappel brutal à la réalité pour ceux qui, en Occident, commencent à murmurer l’idée d’un compromis territorial. Zelensky utilise la loi comme une armure, protégeant son pays des pressions extérieures qui voudraient le voir céder pour acheter une paix illusoire. Il ne s’agit pas seulement de terres, de champs ou de villes en ruines; il s’agit de l’intégrité même de l’État nation. Céder, ce serait admettre que la force prime sur le droit, que le voleur peut garder son butin s’il est assez violent. C’est un précédent que Kiev refuse catégoriquement d’établir.

La voix du peuple avant les tractations

Zelensky a insisté sur le fait que toute cession de territoire nécessiterait la volonté du peuple ukrainien. Or, ce peuple, meurtri, bombardé, torturé, n’a aucune intention de plier l’échine devant l’envahisseur. Les sondages, les témoignages, la résilience quotidienne des Ukrainiens le prouvent : ils préfèrent mourir libres que vivre à genoux. C’est une leçon de courage que nous, confortablement installés dans nos démocraties fatiguées, avons du mal à comprendre. Nous avons oublié ce que signifie se battre pour sa terre, pour ses racines.

Dire que c’est une question constitutionnelle est une manœuvre brillante. Cela déplace le débat du terrain politique, où tout est négociable, au terrain juridique, où les règles sont figées. Cela lie les mains de Zelensky lui-même, lui permettant de dire à ses interlocuteurs : « Je ne peux pas, même si je le voulais ». C’est un verrou de sécurité posé sur la souveraineté nationale, une garantie que la fatigue de la guerre ne se transformera pas en trahison légale.

On nous parle de pragmatisme, de réalisme politique. Mais quelle honte ! Demander à une victime de donner un bout de sa chair à son bourreau pour qu’il s’arrête de frapper ? C’est ça, la grande diplomatie du XXIe siècle ? C’est révoltant. Zelensky a raison de s’accrocher à sa Constitution comme à une bouée de sauvetage. Si on commence à accepter que les frontières se redessinent à coup de chars d’assaut, alors on peut tous jeter nos passeports à la poubelle. Le monde deviendra une jungle, et nous serons les proies.

Sources

Sources primaires

Déclarations officielles du Président Volodymyr Zelensky lors de sa visite à Londres (10 octobre 2024).

Conférence de presse conjointe de Volodymyr Zelensky et Mark Rutte (Secrétaire général de l’OTAN) à Kiev et Londres (octobre 2024).

Constitution de l’Ukraine (Articles relatifs à l’intégrité territoriale et à la souveraineté).

Sources secondaires

The Kyiv Independent : « Zelensky arrives in London to discuss Ukraine peace efforts with European leaders » (10 octobre 2024).

Analyses de l’Institute for the Study of War (ISW) sur la situation au front (octobre 2024).

Rapports de presse internationale (BBC, Le Monde, The Guardian) sur la tournée européenne de Zelensky (octobre 2024).

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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