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Kupiansk : plus de 1000 soldats russes anéantis dans l’opération Khartiia
Crédit: Adobe Stock

La naissance d’une force d’élite

La création du groupe de choc « Khartia » en septembre 2025 représente bien plus qu’une simple réorganisation militaire ; elle incarne la capacité de l’Ukraine à apprendre, s’adapter et innover face à un adversaire numériquement supérieur. Conçu spécifiquement pour contrer la percée critique des forces russes au nord de Kupiansk et libérer la ville, ce groupe opérationnel intègre certaines des unités les plus expérimentées et les plus dévouées des forces armées ukrainiennes. La 13ème brigade « Khartia » de la Garde nationale apporte son expertise en combat urbain, le 475ème régiment d’assaut « Kod 9.2 » sa capacité de frappe rapide et dévastatrice, la 92ème brigade d’assaut son expérience du combat mécanisé, la Légion étrangère du renseignement de la défense ses compétences spéciales, et la 144ème brigade mécanisée sa puissance de feu et sa mobilité tactique.

Cette combinaison de forces n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une analyse approfondie des faiblesses russes et des forces ukrainiennes. Les stratèges ukrainiens ont compris que pour vaincre un ennemi qui dispose d’une supériorité numérique en hommes et en matériel, il fallait frapper plus intelligemment, plus précisément, et avec une coordination parfaite entre les différentes composantes des forces armées. Le groupe « Khartia » est devenu l’instrument parfait de cette doctrine : suffisamment agile pour éviter les frappes massives russes, suffisamment puissant pour infliger des dégâts dévastateurs, et suffisamment bien intégré pour maximiser les synergies entre ses différentes unités. Le succès de cette approche se mesure non seulement en territoires libérés et en ennemis détruits, mais aussi dans l’effet psychologique dévastateur qu’il produit chez les forces russes, désormais confrontées à un adversaire qui semble anticiper leurs moindres mouvements.

Chaque fois que j’entends parler de l’opération Khartiia, mon cœur se serre d’émotion. Ces soldats, ces hommes et ces femmes qui ont choisi de risquer leur vie pour leur pays, représentent tout ce qu’il y a de plus noble dans l’esprit humain. Ils ne se battent pas pour la gloire ou pour l’argent, mais pour quelque chose de beaucoup plus profond : le droit de vivre libres dans leur propre pays. La création de ce groupe d’élite démontre que l’Ukraine a compris une vérité fondamentale : la qualité peut vaincre la quantité, l’intelligence peut triompher de la brutalité, et la détermination peut surmonter la supériorité numérique. C’est une leçon que le monde entier devrait méditer.

Une coordination militaire exemplaire

Le succès de l’opération Khartiia repose sur une coordination militaire d’un niveau exceptionnel qui mêle planification stratégique rigoureuse et exécution tactique flexible. La planification et le commandement de l’opération ont été confiés au 2ème corps de la Garde nationale « Khartia », qui a su intégrer harmonieusement des unités aux traditions et aux spécialités différentes pour former un ensemble cohérent et mortel. Cette intégration a nécessité des semaines d’entraînement intensif, des exercices conjoints complexes, et surtout, une confiance mutuelle absolue entre les commandants des différentes unités. Le résultat a été une synchronisation parfaite des mouvements et des frappes qui a laissé les forces russes complètement désorientées et incapables de réagir efficacement.

Sur le terrain, cette coordination s’est traduite par des manœuvres complexes où l’infanterie mécanisée progressait sous la protection de l’artillerie de précision, tandis que les unités spéciales neutralisaient les points de résistance ennemis et les équipes de renseignement guidaient les frappes aériennes et d’artillerie sur les cibles à haute valeur. Les forces russes, habituées à une approche plus brutale et moins sophistiquée, se sont retrouvées face à un adversaire qui semblait lire dans leurs pensées, anticiper leurs contre-attaques, et exploiter immédiatement chaque faille dans leur dispositif. Cette supériorité tactique a été amplifiée par une maîtrise parfaite du terrain local, les forces ukrainiennes bénéficiant du soutien de la population locale et d’une connaissance intime de chaque rue, chaque bâtiment, chaque recoin de la région de Kupiansk.

Ce qui me fascine le plus dans cette opération, c’est cette perfection quasi artistique dans la coordination militaire. On dirait une symphonie de guerre où chaque instrument joue sa partition exactement au bon moment, créant une harmonie dévastatrice. Mais derrière cette perfection, il y a des heures d’entraînement exténuant, des nuits blanches à planifier chaque détail, et surtout, un sacrifice humain immense. Ces soldats ukrainiens ne sont pas des machines de guerre parfaites ; ce sont des êtres humains qui ont dû surmonter leurs peurs, leurs doutes, et leur épuisement pour atteindre ce niveau d’excellence. Et c’est précisément cette dimension humaine qui rend leur victoire encore plus extraordinaire.

Sources

Sources primaires

ArmyInform, « Defense Forces eliminate enemy breakthrough north of Kupiansk: over 1,000 occupiers destroyed », 12 décembre 2025. Commandement du 2ème corps de la Garde nationale « Khartia », déclarations officielles sur l’opération de Kupiansk, décembre 2025. Déclarations du colonel Ihor « Kornet » Obolenskyi, commandant du 2ème corps « Khartia », 12 décembre 2025.

Sources secondaires

Al Jazeera, « Russian forces ‘completely cut off’ from Kupiansk, says Ukrainian commander », John T Psaropoulos, 12 décembre 2025. Gwara Media, « Ukrainian forces push Russians out of northwestern Kupiansk, war monitors say », Nazar Hlamazda, 12 décembre 2025. DeepState UA, rapports de renseignement sur la situation à Kupiansk, décembre 2025.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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