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133 drones russes abattus sur 153 : l’ukraine résiste face à la plus vague attaque aérienne
Crédit: OpenAI dall-e-3

Un déploiement coordonné sur plusieurs axes

L’analyse des trajectoires de lancement révèle une stratégie militaire sophistiquée de la part des forces russes. Les points de départ ont été méticuleusement choisis pour créer une pression maximale sur le système de défense aérienne ukrainien. Depuis Orel et Koursk, au sud-ouest de Moscou, les drones visaient probablement les régions centrales et septentrionales de l’Ukraine. La base de Primorsko-Akhtarsk en mer d’Azov permettait des attaques sur les régions orientales et méridionales, tandis que Millerovo dans l’oblast de Rostov ciblait potentiellement l’est de l’Ukraine. Chatalovo dans l’oblast de Smolensk offrait quant à lui une approche nord-ouest, compliquant davantage la gestion de la menace par les défenses ukrainiennes.

La présence de points de lancement en Crimée occupée, notamment Chauda et Hvardiyske, est particulièrement significative. Ces positions permettent aux forces russes de frapper le sud de l’Ukraine avec des temps de vol réduits, laissant moins de temps aux défenses aériennes pour réagir. L’utilisation massive de ces territoires illégalement annexés depuis 2014 démontre l’importance stratégique que Moscou accorde à la péninsule comme plateforme offensive. Cette géographie de l’attaque suggère une tentative de frapper simultanément des infrastructures critiques dans tout le pays, potentiellement des centrales électriques, des installations militaires, des nœuds logistiques et des centres urbains majeurs pour maximiser l’impact psychologique et matériel sur la population ukrainienne.

Cette carte des attaques n’est pas seulement un exercice de stratégie militaire, c’est une cartographie de la terreur. Chaque point de lancement représente une base à partir de laquelle la mort s’envole vers des civils innocents. Et ce qui me glace le plus, c’est la méthode systématique derrière cette folie. Les stratèges russes ne lancent pas ces drones au hasard ; ils calculent précisément les angles, les altitudes, les heures pour déjouer les défenses. Il y a quelque chose de particulièrement monstrueux dans cette froideur planifiée, cette manière de transformer la géographie en instrument de destruction. Et pendant que les analystes étudient leurs cartes, des mamans ukrainiennes serrent leurs enfants en écoutant le bruit du ciel, se demandant si cette nuit sera la dernière.

Les cibles privilégiées de cette offensive

Les 17 drones qui ont réussi à percer les défenses ont frappé 10 localités différentes, suggérant une stratégie de dispersion visant à étendre les dégâts et compliquer les opérations de secours. Bien que les détails complets des cibles n’aient pas été tous révélés, les schémas d’attaques précédents permettent de déduire les types d’infrastructures probablement visés. Les centrales électriques et les sous-stations représentent traditionnellement des cibles prioritaires pour les forces russes, cherchant à priver les Ukrainiens de chauffage et d’électricité pendant les mois d’hiver. Les installations ferroviaires et logistiques sont également des objectifs récurrents, visant à perturber les mouvements de troupes et l’approvisionnement en matériel militaire.

Les rapports faisant état de dégâts à l’approvisionnement ferroviaire dans la région de Dnipropetrovsk, avec des retards de trains de trois à six heures, confirment que cette attaque visait bien les infrastructures de transport. Les zones industrielles, les entrepôts militaires et les centres de commandement constituent également des cibles probables. La dispersion géographique des impacts – répartis entre le nord, le sud et l’est de l’Ukraine – témoigne d’une tentative de créer un effet de choc national en montrant qu’aucune région n’est à l’abri, même celles considérées comme relativement sûres jusqu’à présent. Cette stratégie vise clairement à épuiser psychologiquement la population ukrainienne en créant un sentiment de vulnérabilité généralisée.

Dix localités frappées. Dix communautés dont la vie vient d’être bouleversée. Derrière chaque chiffre, il y a des visages, des histoires, des rêves peut-être anéantis. Je pense aux familles qui se réveilleront sans électricité par -10°C, aux entrepreneurs qui verront leurs usines endommagées, aux enfants qui arriveront à l’école pour trouver des vitres brisées. Et ce qui me révolte le plus, c’est la banalité du mal dans ces rapports. « Dix localités touchées », comme s’il s’agissait de points sur une carte et non de vies humaines. Chaque drone qui a passé les défenses représente un échec de notre humanité collective, un moment où nous avons permis que la technologie devienne instrument de souffrance plutôt que de progrès.

Sources

Sources primaires

Ukrinform, « Air defense forces destroy 133 of 153 drones used by Russia to attack Ukraine since yesterday evening », 15 décembre 2025

Ukrainska Pravda, « Ukrainian air defence downs 133 Russian drones overnight; strikes recorded at 10 locations », 15 décembre 2025

Forces aériennes des forces armées d’Ukraine, rapport sur Telegram, 15 décembre 2025

Sources secondaires

Institute for the Study of War, « Russian Offensive Campaign Assessment, December 14, 2025 », 14 décembre 2025

Reuters, coverage of Ukraine drone attacks and air defense, décembre 2025

Militarnyi, analysis of drone warfare and defense systems, décembre 2025

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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