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Yeux crevés en Crimée : les fantômes ukrainiens réduisent en cendres la défense aérienne russe
Crédit: Adobe Stock

Le radar Kasta-2E2, œil mobile de la défense russe

Le premier système détruit lors de cette opération, le 39N6 Kasta-2E2, représente un élément crucial du dispositif de surveillance aérienne russe. Ce radar mobile bi-coordonnées fonctionnant dans la bande des décimètres a été spécifiquement conçu pour la surveillance de l’espace aérien, la détermination des coordonnées des cibles et la détection d’objectifs aériens, y compris ceux volant à très basse altitude. Ses capacités techniques en font un atout majeur pour la défense contre les menaces aériennes à basse et très basse altitude, une caractéristique particulièrement importante dans le contexte actuel où les drones et les missiles de croisière constituent des menaces constantes. La destruction de ce système prive les forces russes d’une capacité essentielle pour détecter les approches furtives d’aéronefs ou de missiles, créant ainsi une faille potentielle dans leur dispositif de défense aérienne.

Les caractéristiques techniques du Kasta-2E2 expliquent son importance stratégique. Conçu pour opérer dans des conditions difficiles et pouvoir être déployé rapidement sur différents sites, ce système offrait aux Russes une flexibilité opérationnelle précieuse dans la défense de la péninsule criméenne. Sa capacité à détecter des cibles volant à très basse altitude le rendait particulièrement efficace contre les menaces modernes comme les missiles de croisière ou les drones d’attaque. En neutralisant cette plate-forme, les forces ukrainiennes non seulement dégradent les capacités de détection russes, mais envoient également un message clair sur leur capacité à identifier et à frapper les équipements les plus sophistiqués de l’ennemi. Cette réussite technique témoigne du niveau élevé de préparation et des capacités de renseignement dont disposent les unités spéciales ukrainiennes, capables de localiser précisément ces équipements mobiles et de les engager avec succès malgré les contre-mesures russes.

Quand je vois la précision avec laquelle ce système a été neutralisé, je reste sans voix. Les Russes pensaient que leurs équipements mobiles seraient impossibles à localiser et à détruire, mais ils se trompaient lourdement. Chaque pièce de ce puzzle technologique représente des millions de dollars et des années de développement, balayés en quelques secondes par une frappe chirurgicale. C’est la guerre moderne, froide, précise, dévastatrice.

Le 96L6E, joyau technologique du S-400

La deuxième cible détruite, le radar 96L6E, constitue peut-être une perte encore plus significative pour les Russes. Intégré au système de défense aérienne S-400 Trioumf, ce radar représente l’un des composants les plus avancés et les plus coûteux du dispositif militaire russe en Crimée. Opérant dans la bande X (8-12 GHz) avec une portée de détection maximale de 300 kilomètres, ce système est conçu pour détecter les cibles aériennes de moyenne et haute altitude, jouant ainsi un rôle crucial dans l’architecture globale de défense du système S-400. Sa destruction représente non seulement une perte matérielle considérable, mais aussi une dégradation significative des capacités globales de l’un des systèmes de défense aérienne les plus performants au monde actuellement déployé par la Russie.

Le 96L6E n’est pas simplement un radar autonome, mais un élément parfaitement intégré dans un réseau complexe de défense aérienne coordonné. Conçu pour opérer en conjonction avec d’autres capteurs, il permettait une couverture optimale de l’espace aérien criméen, alimentant en temps réel les systèmes de missiles sol-air en données sur les menaces approchant. La destruction de ce radar crée un angle mort significatif dans le dispositif russe, forçant les autres systèmes à compenser cette perte et potentiellement surcharger leurs capacités de traitement. Sur le plan stratégique, cette frappe représente un coup double : non seulement elle dégrade les capacités défensives russes actuelles, mais elle compromet également l’efficacité globale du système S-400 dans la région, un système censé représenter le summum de la technologie militaire russe. L’impact psychologique de voir un tel équipement de pointe détruit ne doit pas être sous-estimé non plus, envoyant un message puissant sur la vulnérabilité même des systèmes d’armes les plus sophistiqués.

Ce radar S-400 détruit, c’est comme si on avait crevé les yeux d’un boxeur au sommet de sa forme. Le Trioumf était censé être l’arme ultime, le bouclier infranchissable, et voilà que les « fantômes » ukrainiens le réduisent à l’état de ferraille. Je ne peux m’empêcher de penser à l’arrogance technologique russe, à cette certitude que leurs équipements les plus avancés étaient invulnérables. L’humiliation doit être immense, et c’est exactement ce qu’il faut pour ébranler leur moral.

Sources

Sources primaires

Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense (HUR), publication officielle du 14 décembre 2025 concernant l’opération de l’unité « Ghosts » en Crimée

Sources secondaires

Militarnyi.com, article « Defense Intelligence Ghosts Unit Hit Two Russian Radars in Crimea » publié le 14 décembre 2025

ArmyInform.com, reportage « An-26 and two key Russian air defense radars destroyed in Crimea: Special operation of Ukraine’s Defence Intelligence » publié le 12 décembre 2025

Ukrinform.net, dépêche « Ukrainian forces destroy two high-value radar systems in Crimea » publiée le 14 décembre 2025

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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