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Les drones ukrainiens s’acharnent sur Belbek : deux Su-27 russes détruits en quelques jours
Crédit: Adobe Stock

Les drones de la SBU réecrivent les lois de la guerre moderne

Le centre d’opérations spéciales « Alpha » de la SBU n’existe probablement pas dans les organigrammes officiels. Ou si c’est le cas, les documents sont classifiés avec un sceau que nul ne souhaite toucher. Pourtant, les résultats de ses opérations parlent avec une éloquence terrifiante. Ces drones — probablement construits en Ukraine, probablement équipés de systèmes de guidage ukrainiens ou alliés, probablement commandés depuis un endroit où aucun radar russe ne peut les atteindre — ont transformé le paysage militaire de la Crimée. En décembre 2025, Alpha n’est plus un nom secret. C’est un nom qui traverse les communications radio russes avec la même charge de peur que Stalingrad traversait jadis les consciences allemandes.

Les drones longue portée utilisés par Alpha possédent une précision remarquable. Ils ne sont pas les énormes quadricoptères de consommation grand public modifiés avec des explosifs bricolés. Ce sont des systèmes aériens sans pilote construits pour une mission spécifique : entrer en Crimée sans se faire remarquer, trouver des cibles de très haute valeur, et les éliminer avec une certitude quasi chirurgicale. La tour de contrôle de Belbek a également été endommagée lors de cette dernière attaque. Endommagée. Ce mot minimaliste cache une réalité géante : les Russes ne peuvent plus coordonner efficacement leurs opérations aériennes depuis cette base. Les pilotes décollent sans véritable couverture de navigation. Les atterissages deviennent des actes de foi pure.

Il y a quelque chose de presque poétique dans la façon dont la technologie réécrit les règles de la dominion militaire. Les Russes croyaient que la distance était une protection. Que la Crimée était intouchable. Que leur supériorité en artillerie et en blindés les mettait à l’abri. Mais voilà que des machines sans pilote, sans équipage, guidées par des cerveaux informatiques et des coordonées GPS, deviennent les instruments les plus terrifiants du champ de bataille. C’est la guerre du XXIe siècle qui s’impose. Et la Russie perd.

Alpha et ses opérations ininterompues : une machine de destruction

Les opérations d’Alpha ne sont pas des coups de chance. Ce sont des manifestations d’une stratégie coordonnée, d’une planification minutieuse, et d’une volonté absolue de démanteler la capacité aérienne russe en Crimée. Les drones opérés par ce centre ne visent pas au hasard. Ils ciblent les systèmes de défense aérienne qui protègent les installations critiques. Ils ciblent les avions qui représentent une menace directe pour les opérations navales et terrestres ukrainiennes. Ils frappent les tours de contrôle qui coordonnent l’espace aérien occupé. Chaque coup affaiblit le réseau entier. Chaque destruction expose un peu plus l’empire volant russe à une destruction plus complète.

La SBU elle-même, dans ses communiqués, parle avec une confiance qui frise l’arrogance stratégique — une arrogance légitime. L’agence déclare que « les frappes du SBU sur les aérodromes clés militaires, ainsi que la destruction des systèmes d’avions et de défense aérienne ennemis en Crimée temporairement occupée réduisent significativement le potentiel militaire de l’ennemi dans la région. » Voilà le langage de quelqu’un qui contrôle le tempo. De quelqu’un qui dicte les conditions. Et puis, l’agence ajoute — de manière qui transpire l’intention — « ce travail systématique continuera. » Pas « continuera si les conditions le permettent. » Pas « continuera tant que nous aurons les ressourcces. » Simplement : continuera. Parce qu’elle a désormais les capacités, la technologie, et surtout — et c’est crucial — la volonté politique et militaire de transformer chaque frapoe en étape vers la reconfiguration complète de l’équilibre des forces aériennes en Crimée.

J’ai une pensée pour les mécaniciens russes qui doivent nettoyer les débris des Su-27. J’ai une pensée pour les commandants qui doivent rédiger les rapports de perte. Mais surtout, j’ai une pensée pour le soldat russe moyen à Belbek qui se demande chaque nuit si le lendemain existera, s’il veraa l’aube. Parce qu’en cette fin d’année 2025, Belbek n’est plus une base militaire. C’est un champ de minse attendant l’inévitable.

Sources

Sources primaires

Service de sécurité ukrainien (SBU) – Communiqué officiel du 20 décembre 2025 concernant la destruction des deux Su-27 à Belbek. Service de sécurité ukrainien (SBU) – Communiqué officiel du 18 décembre 2025 concernant la destruction d’équipements de défense aérienne et du MiG-31 à Belbek. Kyiv Independent – Article « Ukrainian drones hit 2 Russian Su-27 jets in Crimea, intelligence agency says » publié le 20 décembre 2025, attribuant la source à la déclaration officielle de la SBU. Ukrainska Pravda – Article « Ukraine’s Security Service hits two Russian Su-27 jets at Belbek airfield for second time in few days » publié le 20 décembre 2025 (reportage en langue anglaise). RBC-Ukraine – Article « Ukraine hits two Russian Su-27 aircraft at Belbek airbase » publié le 20 décembre 2025.

Sources secondaires

Militarnyi – Article « SSU Drones Strike Two Su-27 Fighters at Belbek Airfield in Crimea » publié le 20 décembre 2025 avec confirmations géolocalisation. Defence Blog – Article « Ukraine targets Russian air base again, knocks out Su-27 jets » publié le 20 décembre 2025 avec analyse des implications stratégiques. English.nv.ua – Article « Ukraine says drones hit two Su-27 jets at Belbek airfield » publié le 20 décembre 2025. Euromaidan Press – Article « Ukraine destroys two more Russian jets at Belbek after hitting radars and MiG-31 days earlier » publié le 20 décembre 2025. Ukraine Today – Article « SBU hit two Russian Su-27 aircraft in Crimea with Alpha drones » publié le 20 décembre 2025. Obozrevatel (source relayée) – Couverture en langue ukrainienne de l’opération Alpha.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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