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Plus de 120 soldats d’élite russes anéantis en une nuit : la frappe qui fait trembler le GRU
Crédit: Adobe Stock

Une unité d’élite au service de Moscou

Le GRU, ou Direction principale du renseignement de l’état-major général des forces armées de la Fédération de Russie, n’est pas une unité militaire ordinaire. C’est le bras armé du renseignement russe, l’ombre qui opère là où l’armée régulière ne peut pas aller, le scalpel qui frappe quand le marteau est trop visible. Fondé en 1918, le GRU a traversé toutes les guerres, tous les conflits, toutes les opérations secrètes de l’histoire soviétique puis russe. Ses agents sont formés pendant des années, sélectionnés parmi les meilleurs, entraînés à survivre dans les conditions les plus extrêmes, à tuer sans hésitation, à disparaître sans laisser de traces. La 14e Brigade du GRU, basée à Oussouriisk dans l’Extrême-Orient russe, est l’une de ces unités d’élite, spécialisée dans les opérations de reconnaissance, les missions spéciales et l’infiltration derrière les lignes ennemies.

Ces hommes ne sont pas de simples soldats. Ce sont des professionnels de la guerre, des experts en sabotage, en assassinat, en déstabilisation. Ils opèrent dans l’ombre, loin des caméras, loin des regards. Leur présence à Berdianske n’était pas anodine. Le village, situé dans l’oblast de Donetsk occupé par les forces russes, servait de poste de commandement et de zone de déploiement pour les opérations dans la région. Un hub stratégique d’où partaient les ordres, où se coordonnaient les missions, où se planifiaient les frappes contre les positions ukrainiennes. En détruisant ce centre névralgique, les forces ukrainiennes n’ont pas seulement tué des soldats. Elles ont décapité une partie de la structure de commandement russe dans la région, créant un vide opérationnel qui prendra des semaines, voire des mois, à combler.

Des pertes historiques pour le renseignement militaire russe

Si les chiffres avancés par le commandant Brovdi sont exacts, et rien ne permet d’en douter au vu des sources croisées, cette frappe représente les pertes les plus importantes jamais subies par le GRU en une seule opération. Pour mettre cela en perspective, les pertes totales du GRU pendant les deux guerres de Tchétchénie, qui se sont étalées sur des années de combats acharnés, sont estimées à environ 320 opératifs. Cette seule frappe du 26 décembre représente donc près de la moitié de ces pertes, concentrées en quelques heures, dans un seul village, sur un seul objectif. C’est un coup dévastateur pour une organisation qui se targue de son invincibilité, de sa capacité à opérer dans l’ombre sans jamais être touchée. Le mythe de l’intouchabilité du GRU vient de voler en éclats sous les décombres de Berdianske.

Les analystes militaires ukrainiens, relayés par le média Militarnyi, soulignent l’importance historique de cette opération. Jamais auparavant une unité du GRU n’avait subi de telles pertes en si peu de temps. Les implications stratégiques sont énormes. Non seulement cela affaiblit considérablement les capacités opérationnelles russes dans la région, mais cela envoie également un message psychologique puissant : même les forces d’élite russes ne sont plus en sécurité nulle part en Ukraine. Cette perte de confiance, cette érosion du sentiment d’invulnérabilité, peut avoir des répercussions bien au-delà du champ de bataille. Les soldats russes, même les plus aguerris, savent désormais qu’ils peuvent être frappés à tout moment, n’importe où, sans préavis. La peur s’installe, et la peur est l’ennemi de l’efficacité militaire.

Trois cent vingt morts en deux guerres. Cent vingt en une nuit. Les chiffres me donnent le vertige. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment avons-nous normalisé cette comptabilité macabre, cette arithmétique de la mort ? Je pense à ces familles russes qui attendent des nouvelles, qui espèrent encore que leur fils, leur mari, leur père fait partie des survivants. Je pense à ces cercueils qui vont rentrer à Oussouriisk, à ces funérailles qui vont se multiplier, à ces vies brisées par une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Et je me demande : jusqu’où irons-nous ? Combien de morts faudra-t-il encore avant que quelqu’un, quelque part, ait le courage de dire stop ?

Sources

Sources primaires

Euromaidan Press – « Over 120 Russian GRU troops were killed and wounded in Friday drone strike, commander says » – Publié le 28 décembre 2025 – https://euromaidanpress.com/2025/12/28/over-120-russian-gru-troops-were-killed-and-wounded-in-friday-drone-strike-commander-says-video-map/

United24 Media – « Ukraine’s Drones Annihilate Over 120 Elite Russian Military Intelligence Operatives » – Publié le 28 décembre 2025 – https://united24media.com/latest-news/ukraines-drones-annihilate-over-120-elite-russian-military-intelligence-operatives-14604

Robert « Madyar » Brovdi – Déclaration officielle sur X (anciennement Twitter) – Publié le 28 décembre 2025 – Commandant des Forces des systèmes sans pilote ukrainiennes

Sources secondaires

Daily Express UK – « Russian army reels as Ukraine wipes out over 100 Putin special forces » – Publié le 28 décembre 2025 – https://www.express.co.uk/news/world/2151129/russia-gru-brigade-ukraine-drones-donetsk

Militarnyi – Analyse de l’opération et contexte historique des pertes du GRU – Publié le 28 décembre 2025

Cyber Boroshno – Canal OSINT ukrainien – Analyse des images et confirmation des frappes sur cinq bâtiments – Publié le 26-28 décembre 2025

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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