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À cette personne qui se sent sur le point d’abandonner, de tout quitter, reste, continue d’essayer.

Je sais qu’il y a des jours ou tu veux simplement TOUT abandonner.

Des jours où tu te demandes s’il y a encore un peu de force en toi, car tu es totalement exténuée.

Des jours ou tu voudrais pleurer, te laisser aller, mais tu te dis qu’il y a pire, que tu ne devrais pas, que tu n’as pas de véritable raison de le faire…

Tu gardes donc TOUT pour toi, tu souris, et tu continues d’avancer, comme si de rien n’était, comme si tu n’étais pas totalement anéantie, épuisé, dévaster.

Tu continues d’aider les autres sans même leur demander de t’aider toi, sans rien demander en retour…

Car Ttu ne veut pas avoir l’air faible.

Car tu ne veux recevoir de la pitié de personne.

Et tu ne veux pas avoir l’air négative ou bien défaite.

Alors tu continues de sourire et d’avancer, alors que tout ce que tu voudrais c’est arrêter quelque instant, te mettre à genoux et crier.

Crier ta rage, tes déceptions, ta tristesse, ton mal de vivre, tout ce fardeau qui te pèse, tout ce poids sur tes épaules.

Car chaque jour il y a quelque chose de nouveau, chaque jour est de plus en plus dur et difficile.

Tu regardes ta vie, tu regardes le temps passé, et avec lui tes espoirs disparaissent, tes espoirs de ce qu’il y a en avant de toi, car tu as perdu tes défenses, car tu n’as plus la force de te battre ou de combattre, d’encaisser davantage, car demain pour toi semble si incertain.

Je ne sais pas ce que tu traverses…

C’est peut-être une rupture, c’est peut-être à la maison avec ta famille, ou à l’école, ou bien au travail c’est peut-être simplement tout ça ensemble.

On te demande d’être forte pour toi, mais pour tous les autres aussi.

Et chaque fois que tu sembles revenir à la surface, que tu sembles reprendre ton souffle, quelque chose te ramène, te tire vers le bas, quelque chose arrive et tu as le souffle couper.

Incapable de respirer, incapable de crier, incapable de ne rien faire, tu perds le contrôle, tu perds tous tes moyens…

Je sais aussi que tu es fatigué, pas seulement physiquement, mais émotionnellement, psychologiquement, car tu donnes tout, sans rien demander, car tu ne gardes rien pour toi, même pas assez d’énergie pour continuer.

Les gens autour de toi prennent sans donner en retour, et tu ne veux décevoir ou laisser tomber personne. Tu ne veux pas être une déception alors tu relèves la tête, souris, et tu apaises les gens autour de toi, sans même recevoir trop souvent un merci en retour, sans même te demander si TOI tu vas bien ou si TOUT va bien.

Et pour ça, ça prend de la force, du courage.

Je veux te remercier au nom de tous ceux qui ne le font pas.

Je veux te montrer de l’appréciation et de la reconnaissance pour tous ceux qui n’en ont pas.

Je veux simplement que tu saches que pendant que TOUS les autres détournent leur regard, trop occupé par eux-mêmes, par leur problème, moi je te vois et je sais… tout ce que tu donnes, tout ce que tu fais.

Et tu sais, on dirait que pour toi c’est si facile, mais je sais que ça ne l’est pas.

Les gens autour de toi, proche de toi, ne le réalisent peut-être pas, ne savent pas ce que tu traverses, n’entendent pas ton appel, ton cri, mais moi oui.

Je vois tes yeux cernés et fatigués, qui se demande s’il y a encore de la merde, s’il y a encore quelqu’un que tu dois aider, que tu dois porter, s’il y a plus de tout…

Je veux te dire que je suis fier de toi, de ta force, de ton courage, de tout ce que tu fais, de tout ce que tu es, des efforts face à la vie, face aux autres, face à toi-même que tu mets.

Ta force vient de toutes ces batailles silencieuses que tu mènes, mais aussi toute ta fatigue, celle qui te pèse, celle qui t’éteint, qui sans gagner te défait.

Ta force vient de toutes ces larmes que tu te retiens de verser.

Ta force vient de toutes ces cries dans la nuit que tu gardes pour ton oreiller.

Elle vient de toutes ces fois ou tu regardes le ciel, en te demandant, ce que demain te réserve comme épreuve, mais ou tu relèves la tête, prêt à combattre et avancer de nouveau.

Elle vient de ton si jeune âge, qui porte déjà un fardeau d’adulte, de ta si jeune âme déjà meurtrie, de ton coeur quasi éteint comme un tison entre la vie et la mort, entre son dernier souffle et la reprise de tous les espoirs.

Mais sache que tu peux être fier de toi, fier de ce que tu fais chaque jour, que nous ne sommes pas tous aveugles.

Mais j’ai besoin que tu continues à faire ce que tu fais, que tu continues d’essayer, de travailler, de mettre tout ces efforts, d’avancer que tu ne perdes pas espoir, car sache que la vie ne peut pas TOUJOURS te décevoir, qu’il y a quelque chose de l’autre côté de cette confusion, de ces coeurs briser et de cette tristesse.

Rappelle-toi simplement dans tes moments et instants de faiblesse, que je suis avec toi, et qu’un jour, bientôt ta vie ira mieux, car le bonheur trouve toujours son chemin.

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