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Il est 3 h du matin et je pense encore à toi !

Il est 3 h et le barman vient d’annoncer le last call.

Je connais le proverbe que rien de bon n’arrive après 3 h du matin !

Je sais que je devrais rentrer.

Mais mes pensées vont vers toi, une fois de plus.

Je ne m’aide pas, mais je me demande si tu penses, parfois à moi, si des nuits comme celle-ci je te manque…

Et juste comme ça je te texte !

Pour moi ce simple petit texte brisait à nouveau la glace.

Pour moi ce simple petit texte veut dire tellement plus que simplement « salut, ça va ! »

Je sais que je devrais m’appeler un Uber et rentre chez moi, mais je me prends à marcher, je marche dans un chemin que j’ai déjà pris, la route vers chez toi.

Je me fais des scénarios, je pense à toi si profondément.

Et juste comme ça la lumière de mon cell éclaire mon chemin.

C’est toi qui me réponds !

Qui me demande de venir chez toi… pour terminer la soirée ensemble !

Je me demande pourquoi nous prenons toujours de mauvaises décisions à cette heure si tardive de la nuit !

Je me demande pour quoi 3 h, à cet effet sur nous.

C’est toujours la même histoire qui recommence.

On trouve de petits sujets de conversation, on prend un verre et on se déshabille à deux, puis à la fin on se rhabille seul.

Ici je ne me sens jamais confortable, je me sens étouffé, je me sens mal à l’aise, comme si le poids de la vérité m’étranglait !

Je sais que ce n’est pas ma place.

Je sais que je ne devrais pas céder comme ça, si facilement.

Mais je n’arrive pas à t’enlever de ma tête !

Je sais que tu ne devrais pas me manquer, que je devrais être forte, mais c’est si simple de se laisser aller !

Et juste comme ça, je me trouve à mentir, dans tes bras, que l’on va se revoir, que je veux tout avec toi… que j’ai simplement besoin de temps !

Mais la vérité, c’est que je ne veux rien d’autre que ces petits moments… que je ne veux rien changer à nos petits moments !

NOS instants à nous !

Je sais que je ne suis pas prête à une grande histoire, ou à une belle petite relation.

Je sais que je mens, mais notre bonheur, momentanée, me rassure, me fait revivre, me fais sentir bien, et moins seule durant quelques minutes.

Je sais que je suis difficile à aimer, je sais que si je me laisse aller, notre histoire finira, dans les larmes, et les pleure pour moi.

Car je ne sais pas aimer, je ne saurais pas t’aimer comme il le faut, comme il se doit.

Car à chacune de mes relations, j’ai toujours tout gâché !

Car à chacune de mes relations, j’ai ce sentiment, qui me défait, qui me détruit, qui me fait douter…

C’est peut-être que les autres n’étaient pas les bons…

Peut-être que je devrais me risquer à me laisser faire, à me laisser-aller à plus qu’une simple petite aventure…

Peut-être que j’aimerais que ma vie soit plus compliquée…

Peut-être que j’aimerais ça, qu’on soit comme tous ces petits couples.

Ceux qui vont aux pommes.

Ceux qui vont au restaurant.

Qui parle des heures à se dévorer du regard.

Qui est capable de vivre plus qu’un amour temporaire !

Qui découvre la vie et se découvre mutuellement au gré de bonne conversation ?

Mais je sais que je ne suis pas prête.

Je sais que je souffre encore du dernier qui m’a anéantie.

Mais je sais aussi que ta présence me rassure.

Que si je veux plus, tu me l’offriras !

Mais à quel prix, je ne suis pas prête à nous sacrifier, pour une mauvaise relation ?

Je sais que je te rends heureux ainsi, que tu te sens bien avec moi aussi…

Je sais que tu espères entendre ces mots, « Je t’aime ».

Mais je sais aussi que je ne suis pas prête et capable de les dire en ce moment, à cet instant.

Je ne sais pas pourquoi je reviens toujours vers toi, quand je me sens bien, ou mal, c’est peut-être un signe, c’est peut-être simplement que notre histoire doit prendre son envol, mais j’ai si peur que l’on s’écrase au sol.

Qu’on se fasse couper les ailes en plein vol.

La peur me pétrifie.

Car tu es si bon, mais si mal pour moi à la fois.

Tu es cette mauvaise habitude, ce jardin secret enfoui au plus profond de nous.

Tu es ce bonheur, ce qui me délivre de ma torpeur, de ma solitude.

Alors je t’embrasse, je te colle, je te serre contre moi, et une fois de plus je te quitte, je t’abandonne.

Par manque de courage, celui de t’aimer, de te dire oui, créons, bâtissons, quelque chose !

Je me sens si bien, mais si triste à la fois, comme à chaque fois, je souffre déjà de ton absence, du manque de tes bras qui m’enlace, qui me serre contre toi, de tes lèvres qui m’embrasse et de tes mains qui me caresse, de ta voix et de tes manies.

Mais je sais qu’après 3 h du matin aucune bonne décision n’est prise.

Alors j’hésite, je me retiens de t’aimer, de démarrer, d’être intense, d’ouvrir, la cage dans laquelle est enfermé mon cœur.

Car les peut-être peuvent être si beau, mais les et si jamais, si cruelle.

Et si tu n’étais pas le bon, et si je me trompais encore, et si on se faisait plus de mal que de bien !

Je m’en vais comme une voleuse, dans la semi-pénombre, du jour qui peine à arriver.

Mais la nuit est tranquille et douce, tout le contraire de mes pensées, qui me détruisent, qui m’assaillissent, de moi qui susanalysé, qui espère, qui en veut un peu trop à la vie et au destin, pour simplement me laisser aimer, me laisser apprécier, me laisser découvrir, comme un bon vin avec le temps !

Je me dis en route vers chez moi que je devrais arrêter.

Mais je sais que c’est faux, que je me mens encore à moi-même.

Je sais qu’il est 3:00 et quelques dus matin et que je pense encore et toujours à toi.

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