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Les filles brisées fleurissent en guerrière.

À toi qui te sens brisé à l’intérieur.

À toi qui sens son cœur se serrer dans sa poitrine.

À toi qui as vécu la pire journée de sa vie.

À toi qui es sur le point de tout lâché.

À toi qui as perdu tout ce qu’elle avait de plus cher, de plus précieux.

Qui est sur le point de tout abandonner.

Qui est tannée.

Qui ne voit plus la lumière au bout du tunnel.

Qui voudrait quitter la vie.

À toi pour qui appuyer sur la détente amènerait un grand calme.

Pour qui mourir serait une libération ?

Pour qui la vie emprisonne dans son malheur ?

Je ne vais pas essayer de te convaincre.

Je ne vais même pas te dire à quel point la vie est précieuse.

Car tout ça tu le sais déjà.

Car tout ça tu l’as déjà entendu, de ceux pour qui tu signifies tout.

Je ne vais pas te dire de ne pas partir.

De penser à ceux que tu laisses derrière.

Je ne vais pas te dire d’attendre que les bonnes choses prennent du temps.

Je ne vais pas essayer de te rattraper.

La seule chose que je peux dire…

C’est que les filles brisées finissent par fleurir en guerrière.

Car oui tu es une guerrière de la vie.

Tu es une survivante des coups durs et des bosses de la vie.

Je pourrais te dire qu’il est temps de briller.

Mais je sais que tu es éteinte depuis trop longtemps.

Que tu ne ressens plus rien !

Que tu te sens vide, vider.

Je pourrais te dire d’essayer une dernière fois.

Toi qui as essayé si souvent, depuis tellement longtemps.

Qui ne sait pas être autre chose que forte.

Je pourrais te dire que tu as une force intérieure si grande qu’elle effraierait même les plus forts d’entre nous.

Je pourrais te remercier d’être resté pour tous ceux que tu aimais.

De t’avoir sacrifié, d’être resté dans ton tourment.

Dans cet ouragan qui secoue ta vie.

Dans cette tempête qui ne semble pas avoir de fin.

Dans cette tragédie qui ne semble pas avoir de point.

Je comprends que la vie s’acharne sur toi depuis trop longtemps.

Je sais que rien n’a été facile, même pas être toi-même.

Je sais que rien n’est simple, même pas t’aimer toi-même.

Je sais que tu te cherches et que c’est difficile te trouver.

Je ne vais pas te raconter de mensonge, je ne vais pas te ménager.

Mais dans la vie rien n’est facile, encore moins vivre, ni même mourir.

Je sais que tu aimerais que quelqu’un te dise qu’avec le temps.

Tout ce mal de vivre.

Toute cette souffrance et douleur va s’apaiser.

Je sais que tu aimerais que quelqu’un te parle de la vie comme un long fleuve tranquille.

Mais trop souvent.

Trop de fois.

La vie est une mer de merde, ou on essaie simplement de ne pas couler, de ne pas s’y noyer et de relever la tête.

La vie est un océan où l’on se fait emporter loin du rivage, où les vagues s’abattent l’une après l’autre sur nous.

Je sais que tu voudrais que je te prenne dans mes bras et te dise qu’avec le temps ça deviendra plus facile.

Mais ce n’est pas vrai.

La vie ne devient pas moins dure, nous devenons simplement plus forts.

Nous relevons le niveau.

Nous élevons, comme dans tout, nos standards.

Car souffrir fait partie de la vie.

Il faut simplement cesser de ne voir que ce qui nous détruit.

Il faut simplement cesser de s’anéantir soi-même.

Il faut simplement cesser d’être une victime des évènements.

Car nous sommes artisans de notre bonheur ou de notre malheur.

C’est à nous de nous surpasser, de travailler plus dur, plus fort.

Pour toucher nos rêves, pour atteindre nos espoirs.

C’est à nous de trouver le bonheur dans chaque petite chose.

De ne plus être esclave de notre passé, mais maitre de notre futur.

De ne plus nous laisser abattre et posséder par nos propres démons intérieurs.

Car oui nous sommes notre plus grand juge, mais aussi notre plus grande ennemie.

Et nous devons nous combattre, à chaque instant, à chaque moment.

Afin de ne pas sombrer dans l’abime, dans le gouffre à l’intérieur de nous.

Nous devons nous dire qu’il est temps de nous relever.

Qu’il est temps de cesser de nous apitoyer sur nous-mêmes, sur notre sort !

Je sais que tu ne me croiras pas, mais dans 5 ans, ou 10, tu regarderas ta vie.

Et tu ne croiras pas ou tu es, ce que tu fais, ni avec qui tu es.

Tu ne croiras pas à quel point elle a pu changer si rapidement.

Le bonheur comme la douleur est un choix.

Que nous faisons à chaque instant et moment.

À chaque fois que l’on décide de ne plus s’abaisser, mais plutôt de s’élever.

Je sais que tu aimerais, que c’est ici et maintenant.

Mais parfois le chemin pour se rendre au bonheur est si long.

Parfois pour se trouver, il faut se perdre.

Et parfois pour toucher les étoiles, il faut d’abord avoir touché le fond.

À toi qui te sens brisé à l’intérieur

À toi qui sens son cœur se serrer dans sa poitrine.

À toi qui as vécu la pire journée de sa vie.

À toi qui es sur le point de tout lâché.

Qui est sur le point de tout abandonner.

Qui est tannée.

Qui ne voit plus la lumière au bout du tunnel.

Qui voudrait quitter la vie.

À toi pour qui appuyer sur la détente amènerait un grand calme.

Pour qui mourir serait une libération ?

Pour qui la vie emprisonne dans son malheur ?

À toi, laissez pour morte sur la route de la vie.

Qui a tout simplement cessé de se battre.

Qui a simplement arrêté d’essayer.

Qui ne lutte même plus.

À toi qui rêves.

À toi qui n’espères qu’à demi-mot.

Qui respire toujours ne fait pas l’erreur de partir, trop jeune.

Car vieillir est déjà refuser à beaucoup trop de gens.

Ne te laisse pas envahir par le désarroi.

Ne te laisse pas submerger par les émotions et la sensation d’une peine si profonde, qu’elle te tuera à petit feu.

Ne te laisse pas posséder par tout ce qui t’habite de sale, et de pire.

Les filles brisées fleurissent en guerrière.

Il est temps, pour une dernière fois, de laisser une chance a la vie.

De laisser une chance, au destin, car il ne se trompe jamais.

Je sais que ton cœur saigne.

Que tu es meurtrie !

Aigris.

Qu’au fond de toi toutes ces blessures que tu as subies, n’ont jamais guérie.

Je sais que tu te sens défaite.

Mais il est temps de te reconstruire.

De te refaire.

De te reprendre en main.

De braquer la vie.

De lui imposer le bonheur et la joie,

Car si le malheur est un choix le bonheur aussi.

Et il est temps de te choisir avant toute chose, avant n’importe qui d’autre.

Il est temps de ne plus laisser les autres avoir autant de pouvoir sur toi.

Il est surtout temps, d’être qui tu es vraiment, et ça, peu importe ce que c’est.

Il est temps de ne plus courir vers les déceptions et les cœurs brisés.

Il est temps de ne plus te laisser démolir par le chaos qui règne à l’intérieur de ta tête et de ton cœur.

De te libérer de l’emprise du drame.

D’enfin sortir de ta zone de confort, ou tu étais à l’abri, pour partir à l’aventure, pour explorer, pour vivre et surtout exister.

Car il y a pire que la mort, on peut passer sa vie, à ne pas vivre, à vivre une vie découlerez, une vie sans grandeur ni ambition.

Car il y a pire que la mort, on peut passer une vie, à tenter de se retrouver, à hésiter et à ne jamais oser.

La seule chose que je peux dire…

C’est que les filles brisées finissent par fleurir en guerrière.

Car oui tu es une guerrière.

Tu es une survivante des coups du destin et des échecs.

Car en toi il existe un endroit.

Il existe en nous un endroit ou les blessures guérissent ou la douleur s’estompes, ou le temps, s’arrête.

Il existe en nous un endroit qui n’a pas d’emprise sur nous. Ou nous sommes libre d’être qui nous sommes. Figer entre la réalité et les songes, oublier entre amour et tristesse qui se réunissent et s’entremêle, qui se séduisent et s’amourache ou le désir rencontre séduction ou l’intensité côtoie la passion ou nous sommes enfin bien.

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