Les derniers mots du pape François : un adieu bouleversant qui inspire le monde

« Merci de m’avoir fait retourner sur la place »

Parmi ses toutes dernières paroles, le pape François a adressé un mot plein de reconnaissance à son infirmier personnel, Massimiliano Strappetti, après avoir parcouru la place Saint-Pierre en papamobile lors du dimanche de Pâques. « Merci de m’avoir fait retourner sur la place » : une phrase simple, mais lourde de sens, prononcée avant de se retirer pour la dernière fois dans sa résidence. Ce geste d’adieu, saluant la foule des fidèles, symbolise l’humilité et la proximité qui ont marqué tout son pontificat.

« Le mal n’a pas disparu… mais il n’a plus le dessus »

Lors de sa dernière bénédiction « Urbi et Orbi », le pape François a livré un message puissant : « L’amour a vaincu la haine. La lumière a vaincu les ténèbres. La vérité a vaincu le mensonge. Le pardon a vaincu la vengeance. Le mal n’a pas disparu de notre histoire, mais il n’a plus le dessus. » Ce cri d’espérance, lancé à l’occasion de Pâques, résonne comme un testament spirituel et un appel à la paix, à la fraternité et à la confiance dans l’avenir.

Un dernier souhait pour ses funérailles

Dans son testament publié le jour de sa mort, François a demandé une sépulture « simple, sans décorations », portant seulement l’inscription « Franciscus ». Il a exprimé le vœu d’être inhumé dans la basilique Sainte-Marie Majeure à Rome, un lieu cher à son cœur, symbole de sa dévotion à la Vierge Marie. Il a offert ses souffrances pour la paix dans le monde et la fraternité entre les peuples, rappelant que chaque vie est précieuse aux yeux de Dieu.

Des mots pour un monde en crise

Dans ses derniers messages, le pape François a multiplié les appels à la paix, notamment pour l’Ukraine, la Terre Sainte et Gaza, exhortant les belligérants à cesser le feu et à libérer les otages. Il a plaidé pour l’aide aux populations affamées et pour l’accueil des migrants, invitant chaque responsable politique à choisir les « armes de la paix » : l’aide, le développement et la solidarité, plutôt que la peur et la division.

« Ne vous laissez pas voler l’espérance ! »

Tout au long de son pontificat, François a martelé ce message : « Ne vous laissez pas voler l’espérance ! » Il a voulu une Église proche des pauvres, un « hôpital de campagne » pour les blessés de la vie, et a toujours prôné la joie, la simplicité et la miséricorde. Son dernier Jubilé, placé sous le signe des « pèlerins d’espérance », résume l’essence de son passage sur le trône de Pierre.

Une mort paisible, fidèle à son style

Selon ses proches, le pape François est parti sans souffrance, dans la discrétion et la paix, fidèle à sa réserve et à son humilité. Son dernier salut à son infirmier, son sourire aux fidèles et ses mots d’espérance resteront comme un phare pour l’Église et pour le monde entier.

Les derniers mots du pape François sont bien plus qu’un adieu : ils sont un appel vibrant à la paix, à l’espérance et à la fraternité. Sa simplicité, sa foi et sa proximité avec les plus fragiles continueront d’inspirer des millions de personnes. Alors que l’Église s’apprête à lui rendre hommage, son héritage spirituel et humain demeure, invitant chacun à croire en la lumière, même au cœur des ténèbres.