
C’est la nouvelle qui secoue la planète énergie : la Chine vient de réussir un exploit jamais vu, en faisant tourner un réacteur nucléaire au thorium dans le désert de Gobi… et en le rechargeant sans même l’arrêter ! Ce bond technologique place Pékin en tête de la course mondiale à l’énergie propre, sûre et quasi inépuisable. Prêt à découvrir pourquoi ce petit réacteur pourrait tout changer pour le futur de l’humanité ? Plonge dans la révolution du thorium, la star montante de l’atome !
Un réacteur révolutionnaire en plein désert

Le thorium, carburant du futur
Après avoir été repéré par satellite, le site de Sichuan a dévoilé sa vraie surprise : un réacteur expérimental de 2 mégawatts fonctionnant au thorium, un métal trois à quatre fois plus abondant que l’uranium. Ce réacteur, installé dans le désert de Gobi, utilise du sel fondu comme combustible et comme liquide de refroidissement, une technologie bien plus sûre que les réacteurs traditionnels à eau. En juin dernier, l’équipe chinoise a même réussi à recharger le combustible sans couper le réacteur – une première mondiale !
Pourquoi le thorium change la donne ?

Plus propre, plus sûr, moins de déchets
Le thorium est vu comme le Graal du nucléaire : il génère beaucoup moins de déchets radioactifs à longue durée de vie, ne produit presque pas de plutonium (donc inutilisable pour fabriquer des armes nucléaires), et ses réserves sont énormes, notamment en Mongolie intérieure. Les experts estiment qu’un seul gisement pourrait alimenter la Chine en énergie… pendant des dizaines de milliers d’années ! En plus, les réacteurs au sel fondu fonctionnent à pression atmosphérique, réduisant drastiquement les risques d’explosion ou de fusion façon Tchernobyl.
Un héritage américain… repris et dépassé par la Chine

Quand la tortue chinoise double le lièvre américain
La technologie des réacteurs au sel fondu n’est pas nouvelle : les États-Unis l’avaient testée dès les années 1950, mais ont abandonné au profit de l’uranium, jugé plus « stratégique » à l’époque. Les Chinois, eux, ont repris ces recherches déclassifiées, les ont perfectionnées, et viennent de prendre la tête de la course. Comme le dit Xu Hongjie, chef du projet : « Les lapins font parfois des erreurs ou deviennent paresseux. C’est alors que la tortue saisit sa chance. »
Des défis techniques, mais un potentiel colossal

Corrosion, gestion des déchets et montée en puissance
Tout n’est pas gagné : le sel fondu est très corrosif et nécessite des alliages ultra-résistants, comme le Hastelloy-N, pour durer des décennies. Le thorium n’est pas fissile : il faut un peu d’uranium ou de plutonium pour démarrer la réaction. La gestion des déchets, bien que réduite, reste un enjeu, mais la Chine prévoit de les stocker dans le désert, profitant de la stabilité géologique du Gobi. Malgré ces défis, la technologie avance vite : un réacteur de 10 MW est déjà en construction, prévu pour 2030, et pourrait aussi produire de l’hydrogène vert ou alimenter des navires géants.
Un modèle pour le monde entier ?

Vers une nouvelle ère de l’énergie nucléaire
La Chine n’est pas seule sur la piste : l’Inde, la Norvège et les États-Unis accélèrent aussi sur le thorium. Mais Pékin a pris une longueur d’avance, misant sur une énergie propre, abondante et difficile à détourner pour l’armement. Si la technologie est maîtrisée à grande échelle, des mini-réacteurs au thorium pourraient bientôt fleurir partout, comblant les failles du solaire et de l’éolien, et accélérant la transition vers un monde bas carbone.
Le thorium : clé d’un futur énergétique propre et sûr ?

Un pari audacieux, un espoir mondial
Avec ses réserves quasi inépuisables, sa sûreté intrinsèque et son faible potentiel militaire, le thorium pourrait bien devenir la star de la transition énergétique mondiale. Mais tout dépendra de la capacité à résoudre les défis techniques et à gagner la confiance du public. La Chine, en tout cas, vient de prouver que la tortue peut rattraper – et dépasser – le lièvre !
Conclusion

La mise en service du premier réacteur au thorium opérationnel marque un tournant historique pour l’énergie mondiale. Plus propre, plus sûr, moins polluant et quasi impossible à détourner militairement, le thorium ouvre une voie nouvelle pour l’humanité. L’avenir dira si ce pari chinois deviendra la norme planétaire… ou restera l’exploit d’une nation visionnaire. Une chose est sûre : la révolution de l’atome propre est bel et bien lancée !