L’homme qui a tiré sur Ben Laden commente enfin une théorie de longue date sur ce qui est arrivé à son corps
Auteur: Jacques Pj Provost
Imaginez revivre l’un des moments les plus marquants de l’histoire récente, le raid qui a mis fin à la traque d’Oussama ben Laden, et entendre enfin le témoignage direct de l’homme qui affirme l’avoir abattu. Robert O’Neill, ancien Navy SEAL, brise le silence et apporte des éclaircissements sur une controverse qui alimente les débats depuis des années : le sort du corps de Ben Laden. Plongez dans les coulisses de l’opération Neptune’s Spear et découvrez la vérité derrière les théories qui ont fait couler beaucoup d’encre.
Le raid historique du 2 mai 2011

Le 2 mai 2011, une équipe d’élite des Navy SEALs américains a mené une opération secrète à Abbottabad, au Pakistan, visant à capturer ou éliminer le chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden. Robert O’Neill, l’homme qui revendique avoir tiré les coups fatals, raconte s’être retrouvé face à face avec Ben Laden dans une chambre du troisième étage. Il a ouvert le feu à bout portant, tirant plusieurs fois à la tête pour s’assurer de sa mort. Ce moment intense a mis fin à une décennie de traque internationale, marquant un tournant dans la lutte contre le terrorisme.
Une identification rigoureuse du corps
Après la fusillade, l’équipe a procédé à une identification rapide du corps. La reconnaissance faciale et la confirmation par des membres de la famille présents sur place ont été les premières étapes. Des tests ADN ont ensuite été réalisés à la base américaine de Bagram, en Afghanistan, comparant l’ADN du corps à celui de la famille de Ben Laden. Ces procédures ont permis de confirmer formellement l’identité du chef terroriste.
Le mystère autour du sort du corps

Le sort du corps de Ben Laden reste l’un des aspects les plus controversés de l’opération. Selon la version officielle, le corps a été lavé selon le rite musulman, enveloppé dans un linceul et immergé en mer d’Arabie dans les 24 heures suivant sa mort. Cette démarche visait à respecter la tradition islamique et à éviter que sa tombe ne devienne un lieu de pèlerinage. Cependant, l’absence de photos publiques a nourri de nombreuses spéculations et théories du complot.
Les théories alternatives et les rumeurs
Parmi les théories les plus répandues, certaines avancent que le corps n’aurait jamais été immergé en mer, mais jeté depuis un hélicoptère au-dessus des montagnes ou conservé ailleurs. Le journaliste Seymour Hersh a notamment affirmé que Ben Laden aurait été détenu par l’armée pakistanaise avant d’être remis aux Américains, et que son corps n’aurait pas été traité comme annoncé par la Maison-Blanche. Ces affirmations, bien que largement contestées, continuent d’alimenter le doute.
Le témoignage de Robert O’Neill

Robert O’Neill a finalement pris la parole pour clarifier ces spéculations. Il affirme avoir vu Ben Laden mourir de ses propres yeux et que le corps a été pris en charge par l’équipe, transporté en Afghanistan, puis remis à une autre unité pour les procédures d’identification, y compris les tests ADN. Il rejette fermement l’idée que Ben Laden aurait survécu ou que son corps aurait été caché ailleurs.
Les détails sur l’état du corps
O’Neill décrit un visage gravement endommagé, nécessitant un « réassemblage » pour les photos d’identification. Plusieurs membres du commando ont tiré sur le corps, expliquant son mauvais état. Il insiste sur le fait que tout a été documenté et que les analyses ont été menées avant l’inhumation en mer.
La version officielle confirmée

Malgré les rumeurs persistantes, la version officielle reste celle d’une identification rigoureuse et d’une immersion en mer respectant les rites. Les commentaires de Robert O’Neill renforcent ce récit, apportant un témoignage direct et crédible qui écarte les théories du complot, même si l’absence d’images publiques continue d’alimenter le scepticisme.
Conclusion : la vérité derrière le mystère

Le témoignage de Robert O’Neill apporte un éclairage précieux sur l’un des épisodes les plus controversés de l’histoire récente. En confirmant la mort de Ben Laden et en détaillant le traitement de son corps, il met fin à certaines spéculations tout en rappelant que, parfois, le silence et l’absence de preuves visuelles peuvent nourrir les doutes. Cette histoire illustre à quel point la vérité peut être complexe à saisir, surtout lorsqu’elle est entourée de mystère et d’enjeux géopolitiques majeurs.