Un nouvel espoir dans la lutte contre la tuberculose en raison de l’apparition d’un progrès scientifique : pourrait-elle marquer la fin d’un fléau mondial ?
Auteur: Maxime Marquette
Chaque jour, la tuberculose fait plus de 4 300 victimes à l’échelle mondiale, avec un chiffre proche d’un million par an. Il s’agit d’une des maladies les plus mortelles de l’histoire de l’humanité. Mais, la scientifique mRNACV2 pourrait résoudre cette bataille de longue date. Grâce au succès des vaccins anti-COVID-19, ce vaccin à ARN messager (ARNm) pourrait transformer l’intégralité de la lutte contre la tuberculose.
Mobiliser des ressources technologiques pour la lutte contre les pandémies

Un des enjeux de ces dernières décennies a été de trouver des moyens efficaces de vaccination : le principe du vaccin à ARNm en fait donc partie intégrante.
Étant en suractivité pendant plus de 100 ans, le mRNACV2 utilise la technologie d’ARN messager, différemment que le BCG classique. Le mRNACV2 procure l’instruction génétique ainsi que l’envoi d’une ’’commande’’ à nos cellules, les poussant à produire une protéine spécifique au bacille de tuberculose. La protection fournie fait en sorte que le système immunitaire est capable non seulement d’identifier mais aussi de détruire la bactérie, rendant l’assistance ciblée et puissante.
Résultats époustouflants chez les rongeurs
Les premières études sur les animaux sont soignées : chez la souris vaccinée, le mRNACV2 crée une réponse immunitaire plus qu’exagérée, mise en évidence de manière significative par la surinfection nécessitant un drainage dans les poumons. Encore plus prometteur, le vaccin a aussi renforcé la défense chez des sujets déjà protégés par le BCG, prouvant son efficacité en adjuvant sur des stratégies déjà vieillissantes.
Pourquoi donc la tuberculose est-elle un défi de chaque heure pour toutes les compagnies ?

Un fléau encore présent
Cela dit, il y a encore des améliorations médicales, la tuberculose continue sans relâche et consomme d’énormes vies dans le monde, en particulier dans les pays avec un faible niveau de revenu. Le vaccin BCG, pour sa part, même s’il rend un service très utile aux enfants, reste pratiquement inexistant côté protection chez les adultes, ce qui ne met pas un terme à la propagation de la maladie. À cause des résistances de plus en plus difficiles et de la complexité à soigner les deux, l’appui d’un nouveau vaccin efficace est une nécessité urgente.
Peu d’options vaccinales depuis un siècle
Le seul vaccin systématiquement utilisé contre la tuberculose, le BCG – développé il y a plus d’un siècle – reste le seul à avoir franchi les frontières du monde. La logistique et la science sont des obstacles au développement acharné de nouveaux vaccins. L’ARNm, qui s’est confirmé utile dans la guerre contre les virus, va sans aucun doute faire bouger les lignes dans la guerre contre les bactéries.
Une technologie déjà éprouvée contre la COVID-19
Du virus à la bactérie : une révolution médicale
Nous avons tous vu le déploiement du vaccin à la Maison Blanche montrer une preuve de la rapidité de la technologie ARNm pendant la pandémie. L’ARNm a, dorénavant, des applications dans les attaques d’anciens pathogènes tels que la tuberculose. Ce type de flexibilité permet d’imaginer une nouvelle génération de vaccins capables de s’attaquer rapidement aux menaces émergentes et aux maladies persistantes.
Des essais humains en préparation
Après l’avoir testé sur les animaux, il s’apprête à être testé sur les humains, et c’est sans doute sur ces hommes qu’il remportera sa victoire. Si ça continue comme ça, le mRNACV2 pourra bientôt s’autoproclamer le premier vaccin à base d’ARNm contre les bactéries.
Pour la tuberculose : espoir comparable à l’éradication de la variole

Considérant la fin de l’ère de la tuberculose
Si le mRNACV2 s’avère efficace comme on l’espère lors des essais cliniques, il a le potentiel de sauver des millions de vies, de contrôler la propagation de la maladie et de diminuer la pression sur les systèmes de santé. Cet événement marquera une période sans précédent dans le monde, similaire à l’éradication de la variole et au contrôle du VIH grâce à la thérapie antirétrovirale.
Un souffle d’espoir pour les maladies infectieuses
Avec ce vaccin anti-tuberculeux, on pourrait aussi espérer d’autres avancées sur des pathologies difficiles à traiter comme la tuberculose multirésistante, la lèpre, et certaines infections nosocomiales. On pourrait même parler d’une médecine préventive du XXI siècle fondée sur la technologie ARNm.
Conclusion : Une révolution médicale est à portée de main

L’avancement constant du vaccin mRNACV2 pour la tuberculose donne l’espoir que l’humanité pourrait bientôt se débarrasser de l’une de ses maladies les plus mortelles. Avec l’utilisation de la technologie ARNm, la science repousse les limites de ce qui était jadis considéré comme impossible et offre désormais à l’humanité une réelle chance d’éradiquer la tuberculose. Les futurs essais humains seront cruciaux, mais une nouvelle ère est déjà à l’horizon pour la santé mondiale. Restez à l’écoute : la révolution est en cours, et elle pourrait transformer la vie de millions de personnes dans le monde.