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Effroi sous les drones : la percée russe bouleverse la guerre et l’avenir de l’Europe
Credit: Adobe Stock

Explosion nocturne d’une nouvelle guerre

Quand la nuit tombe sur l’Ukraine, le silence se mêle désormais à un vacarme métallique : le ciel se constelle de drones russes, éclats de lumière furtifs filant à travers les alarmes. La simple idée d’une armada de drones capable de saturer la défense d’un pays sonnait, hier encore, comme le scénario d’une dystopie. Aujourd’hui, ce cauchemar est devenu routine : les attaques ne cessent plus, les chiffres vertigineux tombent – la pénétration des drones russes a triplé en quelques mois, pulvérisant les espoirs de résistance classique et renouvelant la peur dans le cœur de chacun. Je regarde le flux ininterrompu des images, j’essaye de croire que c’est un montage, un faux, mais l’alarme retentit encore, obstinée. Ici commence la chronique d’une révolution tactique aussi radicale qu’inquiétante.

Un record de frappes, une stratégie sans relâche

Au cœur de juillet, une attaque sans précédent : plus de 700 drones lancés en une seule nuit, rapportent les observateurs – témoignage d’une progression industrielle dévorante du complexe militaro-russe. Les experts de l’Institut for the Study of War et de la presse occidentale s’accordent désormais : le rythme d’attaque ne cesse d’accélérer, joviale infamie qui met à genoux la défense ukrainienne. Ce n’est plus le mythe du missile guidé filant seul vers sa cible : la guerre est devenue essaim, nuée, nuage opaque et impossible à dissiper. Les drones en gerbe saturent l’espace, recouvrent les défenses, épuisent les stocks d’intercepteurs ; ce n’est plus une guerre, c’est une ruée.

Choc psychologique : la panique civile comme arme

Pour les habitants de Kyiv, de Kharkiv ou d’Odessa, la foudre ne vient plus d’un seul point du front. Elle pleut, elle rode et s’insinue, elle harcèle. Les alertes se multiplient : impossible de savoir si, cette fois-ci, le drone ira jusqu’au bout, déposera sa charge sur une centrale, une école, un hôpital. L’asymétrie du combat est totale : le coût d’un drone Geran ou Shahed s’efface devant celui d’une défense Patriot. La tactique russe, aujourd’hui, vise le moral, l’usure, la fracture intérieure plus que la conquête. Les familles ukrainiennes, décrites dans les reportages, s’abritent une nuit, puis deux, puis dix ; l’accoutumance s’installe, la peur s’infiltre dans les veines. Le bruit, la menace, l’incertitude, c’est cela la guerre d’aujourd’hui.

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