Aller au contenu
Le Canada sacrifié sur l’autel du deal : la guerre commerciale infernale selon Trump
Credit: Adobe Stock

Minuit sonne, la menace frappe au nord

On aurait cru à une mauvaise blague, un scénario catastrophe pondu par un think tank anxieux. Pourtant, sur fond de déclarations incendiaires, Donald Trump a déroulé sa menace : des tarifs décuplés sur la quasi-totalité des importations canadiennes, un coup de massue légalisé, orchestré, annoncé comme une inéluctable « correction » de la balance commerciale. Le tic-tac du compte à rebours résonne dans la nuit, pulse de la peur dans les veines des industries, fait trembler l’économie d’un océan à l’autre. Il n’y a pas d’échappatoire. Le président américain, dans un énième coup de théâtre, impose sa vision du monde par le tarif, l’ultimatum, la guerre d’usure. Alors que l’Europe observe, que le Japon esquive, le Canada, pris à la gorge, bascule au bord du gouffre.

Un président ivre de deal, une planète qui accuse le choc

Le président Trump ne se contente pas de menacer : il agit. Dans la foulée, d’autres accords sont annoncés, à coups de communiqués triomphants. Avec le Japon, la Corée, la Grande-Bretagne, des accords sont signés qui imposent des redevances fixes et jettent les importations non américaines sur le bûcher fiscal. Un partout, la nouvelle fait l’effet d’un électrochoc – oui, la guerre commerciale rêvée par Trump est là. Les marchés suivent la valse, plongent, rebondissent, imaginent déjà des files d’attente devant les supermarchés canadiens. Le président, sur fond d’étoiles géopolitiques, brandit des contrats comme des trophées de chasse, sourit à pleines dents. Au Canada, on serre les poings, on fait les comptes, on ravale la colère.

Des chiffres implacables, un chantage en XXL

Le couperet tombe : jusqu’à 35 % de tarifs sur l’immense majorité des produits canadiens exportés vers les États-Unis, la sanction s’appliquera dès le 1er août 2025 si Ottawa ose appliquer des mesures de rétorsion. Trump dégaine l’argument de la « sécurité nationale », évoque la lutte contre le fentanyl, s’attaque à la souveraineté financière de son partenaire historique. Derrière l’écran de fumée, on retrouve la vieille rengaine du protectionnisme, la tactique de la terre brûlée. Les économistes sonnent l’alarme : des milliards de pertes, des milliers de jobs menacés, un effet domino sur l’automobile, l’agroalimentaire, l’acier, l’aluminium. Rien ne résiste à la logique du bulldozer trumpien.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!

Articles reliés

More Content