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Netanyahu crache sa colère : l’ONU accusée de « mensonge éhonté » sur la famine à Gaza
Credit: Adobe Stock

Les mots claquent comme des gifles dans l’air saturé de tensions. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a publiquement qualifié le rapport de l’ONU, qui déclarait officiellement la famine à Gaza, de « mensonge éhonté ». Une attaque frontale, brutale, dirigée contre l’institution censée représenter la conscience mondiale. Là où l’ONU pointait du doigt une tragédie humanitaire, Netanyahu rejette, nie, accuse. Dans un climat déjà incendié par les bombes et la faim, ces mots ne sont pas une simple réaction. Ils sont un acte politique, une déclaration de guerre sémantique. Car s’attaquer au langage, c’est tenter de tuer la réalité elle-même. Et Gaza devient le théâtre d’une bataille des mots plus meurtrière que des obus.

Je le dis tout net : lorsque Netanyahu traite l’ONU de menteuse, il n’efface pas seulement un rapport. Il veut effacer la faim des enfants, les files interminables devant les hôpitaux sans pain, les slogans désespérés criés avec des ventres creux. Sa phrase n’est pas une opinion, elle est une arme. Une arme visant à détruire toute légitimité de ceux qui dénoncent. C’est la doctrine du pouvoir absolu : nier pour régner, même au prix de la vérité.

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