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L’apocalypse technologique s’abat sur l’Ukraine : quand Moscou déchaîne ses armes les plus dévastatrices
Credit: Adobe Stock

Ce dimanche 28 septembre 2025, vers 4h20 du matin, l’Ukraine s’est réveillée dans un cauchemar d’acier et de feu. Alors que les habitants de Kiev dormaient encore, le ciel s’est transformé en un ballet mortel de centaines de drones Shahed et de missiles balistiques hypersoniques. Cette attaque, qualifiée par les observateurs indépendants comme l’une des plus massives depuis le début de la guerre il y a plus de trois ans, a plongé des millions d’Ukrainiens dans la terreur.

Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti dans tout le pays pendant que les missiles Kalibr, Kinzhal et les drones Shahed s’abattaient sur les zones résidentielles. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a appelé cette offensive une « attaque massive », exhortant la population à rester dans les abris souterrains. Les premières victimes ont été rapidement comptabilisées : au moins 10 blessés dans la capitale, dont plusieurs hospitalisés d’urgence. Cette nuit du 28 septembre restera gravée comme l’une des plus sanglantes de cette guerre interminable.

La pluie de mort venue du ciel

L’offensive russe a débuté de manière inhabituelle. Contrairement aux attaques précédentes qui commençaient généralement vers 18h00, les drones Shahed ont été détectés pour la première fois à 23h06. Cette stratégie de déstabilisation temporelle révèle la sophistication croissante des tactiques russes. Les autorités ukrainiennes ont confirmé que cette vague d’assauts combinait plusieurs types d’armements létaux : des missiles de croisière Kalibr lancés depuis la mer Noire, des missiles hypersoniques Kinzhal capables d’atteindre Mach 10, et des essaims de drones suicides Shahed.

À 2h27 du matin, l’alerte maximale a été décrétée sur tout le territoire ukrainien. La raison : le décollage d’un MiG-31K russe, l’avion porteur du redoutable missile aérobalistique Kinzhal. Ce missile, surnommé le « Poignard » par les Russes, peut transporter une ogive de 480 kg sur une distance de 1 500 à 2 000 kilomètres, atteignant des vitesses hypersoniques qui rendent son interception extrêmement difficile. L’arme ultime de Poutine venait d’être dégainée contre des civils innocents.

Kiev sous le feu : quand la capitale agonise

Dans les rues de Kiev, le spectacle était apocalyptique. Les explosions ont illuminé la nuit tandis que les systèmes de défense antiaérienne tentaient désespérément d’abattre les projectiles mortels. Des fragments de missiles et de drones interceptés sont retombés sur plusieurs quartiers résidentiels, transformant des immeubles d’habitation en brasiers. Le district de Solomianskyi a été particulièrement touché : un bâtiment résidentiel de plusieurs étages a été partiellement détruit, ses habitants pris au piège sous les décombres.

Les images diffusées par les médias locaux montrent des flammes s’échappant des fenêtres d’un immeuble de grande hauteur, témoignage glaçant de la brutalité aveugle de cette offensive. Les services d’urgence se sont immédiatement mobilisés, mais dans le chaos de cette nuit d’horreur, chaque seconde comptait. Les blessés ont été évacués vers les hôpitaux de la capitale, certains dans un état critique. Parmi les victimes, des civils de tous âges, y compris des enfants, rappelant que cette guerre ne distingue plus entre combattants et innocents.

L’onde de choc s’étend : Zaporijjia dans la tourmente

L’attaque ne s’est pas limitée à Kiev. La ville de Zaporijjia, située dans le sud-est de l’Ukraine, a également subi les foudres de l’arsenal russe. Deux vagues d’attaques distinctes ont frappé cette métropole industrielle, causant des dégâts considérables aux infrastructures civiles. Au moins 16 personnes ont été blessées, dont trois enfants – un rappel tragique que cette guerre cible délibérément les populations les plus vulnérables.

Les missiles ont directement touché un immeuble résidentiel de plusieurs étages, créant des scènes de dévastation totale. Au total, 9 maisons individuelles et 14 immeubles de grande hauteur ont été endommagés, ainsi qu’une école et des installations industrielles. Regina Kharchenko, responsable par intérim du conseil municipal de Zaporijjia, a décrit ces « tactiques insidieuses » et cette « soif inhumaine de souffrance humaine » qui caractérisent désormais la stratégie militaire russe.

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