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Kostiantynivka sous les bombes : l’agonie programmée d’une ville sacrifice
Credit: Adobe Stock

La bombe FAB-250 qui réveille l’enfer

Ce matin du 10 octobre 2025, Kostiantynivka s’est encore réveillée dans la terreur. Une bombe guidée FAB-250 russe vient de s’abattre sur le secteur privé de cette ville martyre, détruisant tout sur son passage — maisons, rêves, vies humaines. L’ennemi a frappé avec sa précision meurtrière habituelle, transformant un quartier résidentiel paisible en cratère fumant. Cette attaque n’est pas un accident, c’est un meurtre prémédité, calculé, orchestré depuis les états-majors de Moscou pour terroriser une population civile déjà exsangue après des mois d’agonie.

58 ans, tuée par un drone : l’horreur du quotidien

Hier encore, le 9 octobre, une femme de 58 ans perdait la vie sous les éclats d’un drone FPV russe qui venait de pulvériser sa voiture à 11h35 précises. Quatre autres civils — une femme de 56 ans et trois hommes de 38, 65 et 71 ans — gisaient dans leur sang, victimes de cette guerre technologique où la mort vient du ciel sans visage, sans pitié. Plus de 40 immeubles résidentiels endommagés, 6 véhicules détruits : le bilan comptable de la barbarie russe continue de s’alourdir dans cette ville qui refuse de mourir.

70% de la région sous occupation : l’étau qui se resserre

Kostiantynivka agonise sous l’étau qui se resserre inexorablement. Les forces russes contrôlent désormais 70% de l’oblast de Donetsk, encerclant cette cité ouvrière sur trois côtés comme des hyènes affamées autour de leur proie blessée. La ville, jadis peuplée de 67 000 âmes, ne compte plus que quelques milliers d’irréductibles qui refusent de céder face à l’apocalypse quotidienne. Chaque jour apporte son lot de bombes, de drones, de missiles — une routine de mort qui érode lentement la volonté de résistance de cette communauté héroïque.

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