Skip to content
Chronique : Pokrovsk s’effondre, Huliaipole vacille, le corps Azov face au choix impossible
Crédit: Adobe Stock

Un bastion qui craque sous le poids de l’ennemi

Pokrovsk, jadis bastion rayonnant, vit ses dernières heures de résistance. Avant la guerre, c’était une ville vibrante, cœur logistique du Donbass, dernier verrou avant Kramatorsk et Sloviansk. Maintenant ? Un théâtre de désolation, secoué par des assauts incessants. Selon les derniers rapports, les forces ukrainiennes commencent à lâcher prise au nord de la ville. Les attaques russes se multiplient, 41 en une journée selon les communiqués ukrainiens sur Facebook. Les routes d’approvisionnement sont coupées, minées, écrasées par les drones russes. Rien ne passe, sauf les fantômes des combats passés. Les défenseurs sont épuisés, les munitions s’amenuisent, et dans cette brume de guerre, chaque minute compte pour reculer sans être anéanti.

Les assauts russes, massifs, orchestrés, pilonnent Pokrovsk par trois axes : nord, sud, est. Ils cherchent à saisir la ville, encercler Myrnohrad, plier le Donbass à leur volonté. Selon le général Syrskyi, « L’ennemi paie le prix le plus élevé pour sa folie d’occuper le Donbass ». Pourtant, la brèche s’élargit. Les troupes épuisées, notamment la 68e brigade Jaeger et la 155e brigade mécanisée, ont reculé fin octobre vers le nord. Les renforts se font attendre. L’Omniprésence des drones complique toute retraite, rendant chaque sortie du front un pari grotesque. La chute s’accélère, chaque maison liée à l’agonie du bastion. Et dans ce chaos, chaque mot que j’écris reflète — sans détour — la peur qui gagne les rangs.

Un siège orchestré pour étouffer la résistance

L’encerclement n’est pas une invention. C’est la technique russe, rodée depuis Marioupol et Bakhmut. Les deux axes de Pokrovsk sont sous le feu, le ravitaillement ukrainien s’apparente à une quête impossible. Les routes principales sont désormais exposées à une pluie constante de drones, chaque véhicule devient une cible. Les Russes sont tout proches d’une victoire décisive, et le moindre retard dans la retraite pourrait transformer Pokrovsk en Marioupol bis — une masse de soldats encerclés, capturés, broyés par l’histoire. Pourtant, certains experts, tel Danylyuk, affirment : « L’Ukraine peut tenir Pokrovsk comme Chasiv Yar, avec un pied dans la ville, la tête dans la résistance ». Cette obstination pourrait coûter cher. Mais la guitare rythmique de la guerre ne faiblit pas — chaque journée rajoute une tension, chaque minute un danger.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu