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Chronique : Quand Pokrovsk devient un piège, ces forces d’élite qui transforment les lignes en enfer
Crédit: Adobe Stock

Une défense fragmentée au bord du gouffre

Il faut que je vous parle de ce qui se passait avant. Avant que les forces d’élite ne débarquent, avant que la coordination tactique ne devienne une réalité. Pokrovsk était défendue, oui, mais défendue comment ? Par des brigades épuisées, étirées sur des kilomètres de front, confrontées à une pénurie chronique de personnel qui laissait des trous béants dans les lignes. Des officiers ont témoigné sous couvert d’anonymat auprès de médias internationaux comme CNN — leurs récits glaçent le sang. Des unités qui abandonnaient leurs positions sans en informer les autres. Des flancs entiers laissés vulnérables aux assauts russes parce qu’un bataillon avait reculé dans la nuit sans prévenir personne. La communication, ce nerf vital de toute défense moderne, était brisée. Chaque brigade opérait dans sa bulle, jalouse de ses informations, craignant qu’admettre ses faiblesses ne ternisse sa réputation.

Les Russes, eux, ne restaient pas les bras croisés. Moscou avait massé 170 000 soldats dans le secteur de Pokrovsk selon le président Zelensky lui-même. Une marée humaine qui submergeait les défenses par vagues successives. Ils utilisaient le brouillard, la pluie, les conditions météorologiques difficiles pour masquer leurs mouvemens d’infiltration. Des groupes tactiques de 50 hommes, bien coordonnés, approvisionnés par drones, avançaient de 600 mètres par jour en évitant la détection. Selon l’organisation ukrainienne DeepState, sur 150 soldats russes infiltrés, seuls 30 atteignaient la ville — les autres étaient éliminés par des munitions larguées par drone. Mais ceux qui passaient créaient le chaos. Ils s’établissaient dans les immeubles, transformaient les quartiers résidentiels en points d’ancrage fortifiés, forçaient les Ukrainiens à livrer des combats urbains épuisants bloc par bloc. Et pendant ce temps, la coordination ukrainienne restait déficiente. Des brouilleurs de signal ukrainiens perturbaient les opérations de drones essentielles par simple manque de communication entre brigades. C’était le chaos. Des « vacances » dans le sens le plus sombre du terme — une défense sans structure, sans cohérence, qui attendait l’inévitable effondrement.

L’encerclement qui se resserre

Regardez la carte. Les Russes avançaient du nord, de l’est, du sud. Trois axes d’attaque qui se refermaient lentement sur Pokrovsk comme une mâchoire d’acier. En novembre 2025, ils avaient créé un corridor d’à peine 15 kilomètres pour les renforts et approvisionnements ukrainiens selon DeepState. Un goulet si étroit que les drones russes le transformaient en zone de mise à mort. Impossible de faire passer des véhicules — trop de drones, trop de mines. Même les véhicules terrestres sans équipage, ces robots qu’on utilise dans les conditions les plus dangereuses, ne survivaient généralement pas au trajet. Les commandants de bataillon racontaient que leurs fantassins tombaient dans des accrochages directs avec les Russes pendant les rotations. La densité de drones et de mines était telle que chaque mouvement devenait une roulette russe.

Myrnohrad, à cinq kilomètres au sud-est, tombait sous un déluge de feu. Les Russes consolidaient leurs gains dans les quartiers d’immeubles et les zones industrielles. Au moins 500 soldats ukrainiens étaient coupés dans et autour de Myrnohrad, tentant désespérément de s’échapper par des corridors étroits sous le feu des drones et de l’artillerie. Près de Hryshyne, un village à trois kilomètres à l’ouest de Pokrovsk, les troupes russes tentaient de franchir le barrage, menaçant d’encercler complètement les unités ukrainiennes stationnées là. Moscou larguait des bombes planantes FAB, incluant les monstrueuses FAB-3000 capables de pulvériser n’importe quelle fortification. Des munitions de la Seconde Guerre mondiale, mais d’une puissance dévastatrice. L’Ukraine n’a aucune défense contre ces bombes gravitationnelles. La situation était critique. Pokrovsk semblait condamnée. Et puis… les fantômes sont arrivés.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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