J’ai accepté tant de choses que je n’accepterai plus jamais.

J’ai accepté tant de choses que je n’accepterai plus jamais

J’ai accepté les excuses vides, comme des coquilles sans âme.

J’ai accepté les «je n’ai pas le temps» alors que c’était simplement «tu n’es pas une priorité».

J’ai avalé les couleuvres, une à une, jusqu’à ce que mon cœur devienne un nid de serpents.

Les «désolé» à répétition ne cicatrisent plus mes blessures.

Je ne serai plus cette éponge qui absorbe la négativité des autres.

Les promesses en l’air, je les ai vues s’envoler trop souvent.

J’ai été cette personne qui disait oui quand son cœur hurlait non.

Les sourires forcés ont creusé des rides de regrets sur mon visage.

Les «c’est ta faute» ont construit des murs autour de mon âme.

Mais aujourd’hui, je brise ces chaînes invisibles.

Je ne serai plus ce port où s’amarrent les navires toxiques.

Les tempêtes des autres ne noieront plus ma paix intérieure.

J’ai trop longtemps été le refuge des âmes vampires.

Mon cœur n’est pas une auberge pour les voyageurs sans respect.

Les «juste pour cette fois» se sont transformés en «toujours».

Les «tu exagères» ont minimisé mes ressentis pendant trop longtemps.

Ma valeur n’est pas négociable, pas même pour un «s’il te plaît».

J’ai accepté d’être invisible pour ne pas déranger.

J’ai accepté d’être le second choix, le plan B, l’option de secours.

Ces jours sont révolus.

Les «tu es trop sensible» ne seront plus mes menottes émotionnelles.

Ma sensibilité est ma force, pas ma faiblesse.

J’ai été cette personne qui se pliait en quatre pour plaire.

Aujourd’hui, je me déplie et prends toute ma place.

Les «c’est comme ça» ne seront plus ma sentence.

J’ai trop souvent confondu sacrifice et amour.

L’abnégation n’est pas une preuve d’affection.

Les «tu me dois bien ça» ont épuisé mon compte de bonté.

Ma générosité ne sera plus mon talon d’Achille.

J’ai appris que les limites sont des actes d’amour-propre.

Les «tu changeras d’avis» ne sont plus des prophéties auto-réalisatrices.

Je suis ancré(e) dans mes convictions comme un chêne centenaire.

Les compromis ne seront plus des capitulations déguisées.

Mon temps est précieux, mes émotions sont légitimes.

J’accepte maintenant une seule chose : être authentiquement moi.

C’est un manifeste gravé dans mon âme.

Une promesse faite à mon être profond.

Un serment scellé avec mes cicatrices.

Demain sera différent parce qu’aujourd’hui, j’ai choisi de l’être.

La complaisance était mon passé.

L’authenticité est mon présent.

La liberté sera mon avenir.

Et ça, c’est non négociable.