Et si le Big Bang n’était qu’un éternel recommencement ? La théorie du cosmos cyclique qui fascine les physiciens
Auteur: Maxime Marquette
Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur l’origine de l’Univers ! De plus en plus de physiciens, menés par le célèbre Neil Turok, défendent une idée révolutionnaire : et si le Big Bang n’était pas le début absolu, mais simplement une étape dans un cycle infini d’expansions et de contractions ? Plongez dans cette théorie fascinante qui bouleverse notre vision du cosmos… et pourrait bien réécrire l’histoire de l’Univers !
Le modèle cyclique : un univers sans commencement ni fin

Un éternel retour cosmique
Selon la théorie du modèle cyclique, l’Univers ne serait pas né d’un unique Big Bang, mais passerait par des cycles sans fin d’expansion (comme celui que nous vivons aujourd’hui) suivis de phases de contraction, jusqu’à un « Big Crunch ». Chaque contraction serait suivie d’une nouvelle expansion, un nouveau « Big Bang », et ainsi de suite à l’infini. L’Univers serait donc en perpétuelle renaissance, sans véritable début ni fin.
Neil Turok et la renaissance de l’idée cyclique

Du Big Bang au Big Bounce
Le physicien Neil Turok, de l’Université de Cambridge, est l’un des principaux défenseurs de cette vision. Avec Paul Steinhardt, il a proposé un modèle où notre Univers n’est qu’une phase parmi d’innombrables autres. Dans leur version, deux « branes » (sortes de membranes multidimensionnelles issues de la théorie des cordes) entrent en collision, provoquant à chaque fois un nouveau Big Bang. Ce scénario, appelé aussi « Big Bounce », suggère que l’Univers se réinitialise à chaque cycle, effaçant les traces du passé mais conservant les lois fondamentales de la physique.
Des réponses aux grands mystères du cosmos ?

Matière noire, énergie sombre et asymétrie
Le modèle cyclique ne se contente pas de réinventer l’histoire de l’Univers : il pourrait aussi résoudre certains des plus grands mystères de la cosmologie. Par exemple, il offre de nouvelles pistes pour expliquer la matière noire, l’énergie sombre qui accélère l’expansion, ou encore l’asymétrie entre matière et antimatière. Chaque cycle pourrait réinitialiser les compteurs et donner naissance à de nouvelles configurations, rendant notre Univers unique… mais pas solitaire.
Un concept qui fascine et divise

Entre mathématiques et spéculation
Si le modèle cyclique séduit par son élégance et sa capacité à répondre à des questions restées sans réponse, il reste hautement spéculatif. Les preuves observationnelles manquent encore, et de nombreux défis théoriques subsistent, notamment sur la gestion de l’entropie (le désordre croissant) à chaque cycle. Mais l’idée continue d’inspirer les chercheurs, qui voient là une alternative crédible au modèle du Big Bang unique.
Un univers qui se réinvente sans cesse

Le temps, une boucle infinie ?
Dans cette vision, le temps lui-même n’a pas de véritable origine : il s’étend à l’infini, chaque cycle cosmique n’étant qu’un chapitre d’une histoire sans commencement ni conclusion. L’Univers serait comme un phénix, renaissant de ses cendres à chaque « rebond » cosmique, dans une danse éternelle d’expansion et de contraction.
Vers une nouvelle révolution scientifique ?

Des implications vertigineuses
Si la théorie du cosmos cyclique s’avérait juste, elle bouleverserait notre compréhension du passé, du présent et du futur de l’Univers. Elle ouvrirait la porte à l’idée que tout recommence, encore et encore, et que notre existence n’est qu’une étape dans un cycle infini. De quoi donner le vertige… et relancer la quête de réponses sur notre place dans le grand tout.
Conclusion : L’Univers, un éternel recommencement ?

La théorie du modèle cyclique nous invite à repenser la naissance et le destin de l’Univers. Si le Big Bang n’était qu’un rebond parmi d’autres, alors chaque fin serait aussi un nouveau départ. Entre science, philosophie et poésie, cette vision fascinante rappelle que le cosmos n’a pas fini de nous surprendre… et que, peut-être, l’éternité est déjà là, sous nos yeux.