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Trump frappe fort : la surprenante annonce d’Intel qui secoue Wall Street et la Maison Blanche
Credit: Adobe Stock

Un coup de tonnerre à Washington

Les mots de Donald Trump résonnent comme une bombe : Intel, géant mondial des semi-conducteurs, aurait « accepté » de céder 10% de ses actions à l’État américain. L’annonce, lancée avec la brutalité coutumière de l’ancien président, a instantanément mis les marchés en alerte maximale. Des salles de marché aux couloirs feutrés du Capitole, une onde de choc s’est propagée. Car derrière cette déclaration se profile bien plus qu’un simple mouvement financier : c’est une tentative flagrante de réécriture du rapport de force entre technologie, pouvoir politique et souveraineté nationale. Mais est-ce vrai ? Ou s’agit-il d’une manœuvre tactique, un coup de communication purement trumpien destiné à semer le trouble ?

À l’instant où ces propos ont été lâchés, les analystes se sont divisés. Certains y voient une stratégie concertée, un rapprochement orchestré entre Intel et l’État pour renforcer l’indépendance américaine face à la Chine. D’autres, plus sceptiques, flairent une exagération, voire une manipulation calculée. Car Intel, officiellement, n’a pas communiqué sur une cession de capital. Et dans un monde où une phrase, bien placée, peut faire bondir ou s’effondrer des milliards de dollars, le doute devient une arme. Ce que Trump a dit est peut-être une vérité tronquée, peut-être une négociation en cours, peut-être un pur bluff. Mais dans tous les cas, l’impact est déjà réel.

Les semi-conducteurs comme enjeu stratégique

Il faut comprendre une chose essentielle : les semi-conducteurs ne sont pas un marché anodin. Ils sont le sang qui coule dans les veines de l’économie numérique et militaire. Sans puces, pas de smartphones, pas de véhicules autonomes, pas de satellites, pas d’armes modernes. Intel détient donc plus qu’un pouvoir économique : un pouvoir de survie. Trump le sait, et il le martèle depuis des années : les États-Unis doivent impérativement rapatrier leur production, renforcer leur contrôle, empêcher toute dépendance envers la Chine et Taïwan. Alors, cette annonce, vrai ou fausse, est un geste symbolique, un message envoyé au monde entier : “Nous reprenons la main”.

Le timing n’est pas un hasard. Alors que Pékin multiplie les investissements dans les usines de semi-conducteurs, et que Taïwan concentre toujours l’essentiel de la production mondiale, Washington ne peut plus se contenter d’être le centre d’innovation. Il veut devenir le centre de fabrication. Intel a déjà reçu des milliards de subventions via le CHIPS Act. Mais céder une partie de ses actions à l’État signifierait une étape radicalement nouvelle : une nationalisation partielle, un retour de l’État comme acteur réel au cœur de l’industrie privée.

Un silence assourdissant d’Intel

Et pourtant… Intel ne dit rien. Pas un mot. Pas une ligne officielle confirmant ou infirmant les propos de Trump. Ce silence, interprété de mille façons, rend la scène encore plus mystérieuse. Pourquoi ne pas démentir immédiatement si l’ex-président affabule ? Pourquoi ne pas confirmer si l’accord est réel et historique ? Ce mutisme alimente les spéculations et attise la nervosité des marchés. L’entreprise, déjà fragilisée par ses retards technologiques face à TSMC et Samsung, ne pouvait pas rêver d’un moment plus explosif.

Alors, que cherche Intel ? Protéger une négociation en cours ? Maintenir une posture stratégique face à Washington ? Tester la réaction du marché ? Ou simplement éviter de se retrouver prise en otage médiatique par le style brutal de Trump ? Le jeu est complexe, dangereux, mais diaboliquement calculé. Et le premier résultat est clair : la perception d’Intel a basculé d’un coup.

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