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L’Ukraine frappe un géant pétrolier russe à 1 400 km : troisième coup en un mois
Credit: Adobe Stock

Un coup de tonnerre à l’intérieur du territoire russe

La nuit tombe sur la Russie. Et dans l’obscurité, quelque part très loin des lignes de front — à 1 400 kilomètres pour être précis —, les sirènes hurlent. Un drone ukrainien vient de frapper. Encore. Pour la troisième fois en un mois. La cible ? Pas n’importe laquelle. Un fournisseur militaire de carburant absolument stratégique pour l’effort de guerre du Kremlin. Ce n’est plus une simple frappe. C’est un message brutal envoyé à Moscou : votre arrière-cour n’est plus sûre. Vos infrastructures vitales ? Vulnérables. Vos chaînes d’approvisionnement militaire ? En train de brûler. Kiev a franchi un seuil psychologique et opérationnel majeur, transformant la géographie même du conflit. Les Russes découvrent… qu’ils ne sont plus à l’abri nulle part.

Une escalade calculée qui redéfinit les règles

Trois frappes en trente jours. Même site. Même profondeur stratégique. L’Ukraine ne joue plus selon les règles que Moscou pensait avoir imposées. Elle dicte désormais une partie du tempo. Chaque drone qui traverse les centaines de kilomètres de territoire russe sans être intercepté devient une preuve vivante de l’échec des défenses aériennes de la Russie — ce pays qui se vantait d’avoir les systèmes les plus sophistiqués au monde. Ces attaques ne sont pas fortuites. Elles sont répétées, planifiées, et elles visent à asphyxier l’armée russe en coupant ses artères énergétiques. Le carburant militaire, c’est le sang qui fait battre le cœur des chars, des avions, des navires de guerre. Sans lui ? L’offensive s’étiole. Les colonnes blindées s’immobilisent. L’aviation reste au sol.

Le symbole d’une guerre qui bascule

Mais au-delà des flammes et des explosions, il y a un symbole encore plus puissant. Pendant des décennies, la Russie a bombardé, envahi, détruit… toujours ailleurs. Toujours chez les autres. La guerre se faisait en Tchétchénie, en Géorgie, en Syrie, en Ukraine. Jamais vraiment chez elle. Aujourd’hui, cette logique s’effondre. Les citoyens russes, même ceux installés loin des frontières, entendent les détonations. Ils voient les colonnes de fumée noire s’élever. Ils comprennent — lentement mais sûrement — que cette guerre n’est plus une abstraction télévisée. Elle frappe à leur porte. Et pour Kiev, c’est exactement l’effet recherché : ramener la réalité de la guerre au cœur même du territoire russe, là où Poutine voulait qu’elle reste invisible.

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