Aller au contenu
Russie : 1 120 soldats perdus en 24 heures — l’hécatombe qui brise l’armée de Poutine
Credit: Adobe Stock

Le chiffre qui terrorise le Kremlin

Je vais te parler d’un carnage qui se déroule en ce moment même, pendant que tu lis ces lignes. 1 120 soldats russes perdus en une seule journée. Mille cent vingt. Pas sur un mois. Pas sur une semaine. En vingt-quatre heures. C’est l’équivalent d’un bataillon entier rayé de la carte… chaque jour. On ne parle pas ici de pertes légères ou de blessés qui retourneront au front dans quelques semaines. On parle de morts, de mutilés à vie, de disparus dont on ne retrouvera jamais les corps dans les tranchées boueuses du Donbass. Les chiffres publiés par l’état-major ukrainien le 10 octobre 2025 montrent une accélération mortelle des pertes russes qui dépasse tout ce qu’on a vu depuis le début de cette guerre d’agression. Moscou peut mentir autant qu’il veut dans ses communiqués officiels, nier les pertes, manipuler les statistiques… La réalité du terrain parle d’elle-même : l’armée russe est en train de se vider de son sang dans une guerre d’usure qu’elle ne peut pas gagner. Et ce rythme de pertes — plus de mille hommes par jour — n’est pas soutenable. Mathématiquement, stratégiquement, humainement… c’est une catastrophe en cours qui annonce l’effondrement progressif de la machine militaire russe.

Une intensité qui rappelle les pires batailles

Pour comprendre l’ampleur de ce désastre, il faut replacer ces chiffres dans leur contexte historique. 1 120 pertes quotidiennes, c’est un niveau d’attrition qu’on n’avait pas vu depuis les offensives les plus sanglantes de 2022 et 2023. C’est comparable aux pires moments de la bataille de Bakhmout, quand les vagues d’assaut du groupe Wagner se faisaient massacrer par l’artillerie ukrainienne. Mais là, on n’est plus dans une bataille localisée pour une ville stratégique… On parle d’un saignement généralisé sur l’ensemble du front de 1 200 kilomètres. De Kharkiv au sud, de Zaporijjia à l’est, du Donbass jusqu’aux positions fortifiées près de Kherson. Partout, simultanément, les Russes lancent des assauts désespérés qui se heurtent à des défenses ukrainiennes renforcées, modernisées, impitoyablement efficaces. Les Ukrainiens ont appris. Ils ont perfectionné leurs tactiques de défense en profondeur, optimisé l’utilisation des drones d’observation et de frappe, coordonné l’artillerie avec une précision quasi-chirurgicale. Résultat : chaque vague d’assaut russe se transforme en bain de sang. Les fantassins russes avancent sous le feu des mortiers, se font repérer par des drones FPV qui dirigent ensuite des frappes d’artillerie précises, puis se font achever par des tirs de mitrailleuses lourdes s’ils arrivent miraculeusement aux tranchées ukrainiennes. C’est un massacre méthodique, répété heure après heure, jour après jour.

Le mensonge officiel face à la réalité du terrain

Pendant ce temps, à Moscou, le ministère de la Défense russe continue de publier ses communiqués délirants parlant de « pertes minimales » et de « succès tactiques ». La propagande d’État montre des images aseptisées de soldats souriants, d’équipements modernes, de victoires éclatantes. Mais dans les villages russes, les familles reçoivent des cercueils scellés avec interdiction de les ouvrir. Dans les hôpitaux militaires débordés, des milliers de blessés s’entassent sans soins adéquats. Sur les réseaux sociaux russes — ceux que la censure n’a pas encore complètement muselés — des mères, des épouses, des sœurs témoignent de la disparition de leurs proches envoyés au front. Des soldats qui cessent brusquement de donner des nouvelles. Des unités entières qui se volatilisent des registres officiels. Des commandants qui refusent de répondre aux questions des familles sur le sort de leurs fils. Cette dissonance entre le discours officiel triomphaliste et la réalité cauchemardesque du terrain crée une fissure qui s’élargit chaque jour dans la société russe. Combien de temps encore Poutine pourra-t-il maintenir ce mensonge quand des dizaines de milliers de familles pleurent leurs morts ? Combien de temps avant que cette hémorragie humaine ne devienne politiquement insoutenable même pour un régime autoritaire blindé contre la contestation ? Les chiffres du 10 octobre — 1 120 pertes en une seule journée — ne sont pas juste une statistique militaire. C’est un signal d’alarme hurlant que quelque chose est en train de se briser dans la machine de guerre russe.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
More Content